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Samedi, 28 septembre 2013Le nouvel habillage de TF1
TF1 a dévoilé ce matin son nouvel habillage antenne. Au delà d'un changement cosmétique, il s'agit pour la première chaîne de réaffirmer son leadership et d'opérer une série d'évolutions afin de mieux promouvoir ses programmes. Pour lenodal, David Sedel, Directeur Artistique de TF1, présente cette nouvelle identité déclinée simultanément sur tous les écrans (télévision, tablette, mobile, web).
Des enjeux multiples Le précédent habillage de TF1 datait de 2006, soit une durée record de sept années à l'antenne, avec plusieurs adaptations (jingles pub, journaux, autopromos…). Une période pendant laquelle le paysage audiovisuel a beaucoup évolué : "Nous sommes passés de 6 chaînes à 25 chaînes sur la TNT. La concurrence s'est accrue, et l'habillage est devenu quelque chose d'important même pour les petites chaînes" constate David Sedel. Par ailleurs, TF1 entend mettre au premier plan ses programmes : "C'est le premier rôle de notre habillage. Beaucoup de nouveautés ont été lancées avec succès depuis deux/trois ans, et on sentait que c'était le meilleur moment pour accompagner les programmes d'une nouvelle lecture à l'antenne". Enfin, il s'agit désormais de concevoir un habillage immédiatement déclinable en dehors de l'écran de télévision. "Nous voulions un habillage multi écrans, dans sa lisibilité et dans son fonctionnement sur tous les supports, cela fait partie intégrante de la réflexion" La chaîne a ainsi décidé il y a dix mois de lancer ce chantier délicat : "en tant que chaîne leader, nous devons garder notre statut de média populaire tout en étant sympathique et innovant. Ce n'est pas une chose évidente, mais c'était l'élément central de notre brief". A l'issue d'un appel d'offres lancé auprès de 5 agences françaises et étrangères, c'est la proposition de l'agence Naked qui l'a remporté. Un logo historique, modernisé Malgré de légers changements de teintes au fil des années, le logo de TF1 est resté inchangé en 23 ans d'antenne. Il s'agit pour la chaîne d'un élément immédiatement reconnaissable, essentiel à son identité : "Nous y sommes très attachés" précise David Sedel. Cependant, un lifting a été rapidement envisagé : "Nous souhaitions le moderniser et lui apporter un peu de douceur. Nous avons réalisé un fondu entre le bleu et le rouge, ce qui le rend davantage 'monobloc', avec un effet de relief". A gauche : l'ancien nouveau de TF1. A droite : le nouveau. Par ailleurs, il ne s'agit pas de le placer systématiquement au centre de l'image comme peuvent le faire d'autres chaînes : "Notre marque est très forte, elle parle d'elle même. Nous n'avons pas besoin de mettre notre logo trop en avant, il nous suffit de le mettre en signature pour être impactants". On retrouve ainsi à l'écran le logo de TF1 de façon permanente mais discrète. David Sedel complète : "nous avons des marques de programmes très fortes, et ce sont elles que nous voulons mettre au premier plan". Les programmes avant tout Pour traduire cette volonté, TF1 a fait évolué ses bandes-annonces. Un système d'animation de "lamelles" a ainsi été développé, avec de multiples combinaisons possibles. Il ne s'agit pas seulement d'une question de confort pour la chaîne : "ce système est très identitaire pour la marque TF1, c'est une composante essentielle du nouvel habillage. Il a été pensé pour être déclinable sur tous les supports". Pour la direction artistique de TF1, ce dispositif permet de mieux identifier ses programmes : "Nous faisons du sur mesure pour les bandes-annonces, lorsque d'autres sont parfois dans le prêt à porter. Nous avons une équipe de graphistes qui les adaptent à chaque programme, avec des packs spécifiques". L'animation des "lamelles" et leur affichage en fond d'écran seront ainsi déclinées avec des couleurs et textures spécifiques à chaque rendez-vous. Désormais, l'habillage des autopromotions sera en HD, ce qui permettra à la chaîne de "proposer des visuels d'excellente qualité" Une réflexion sur les informations à afficher a également été entamée, afin de ne pas surcharger l'écran de mentions multiples (VM, VOST, HD, etc.) : "Par exemple, nous avons décidé de ne plus parler de HD car tous nos programmes sont en HD, ce qui est le cas aussi pour les sous-titres pour les sourds et malentendants. Nous donnerons désormais exclusivement les informations sur la VOST et l'audio-description". Une nouvelle typographie (Avant Garde) est désormais utilisée avec plusieurs graisses : light pour des heures de rendez-vous, et bold pour le nom du programme. Un nouvel habillage dynamique L'habillage dynamique est devenu au fil des années un élément important dans l'habillage d'une chaîne ; TF1 profite ce son nouvel habillage pour faire évoluer le sien, avec une prise de parole plus fréquente. "Une charte a été signée récemment avec le CSA qui nous permet de faire de la promotion d'un programme sur un autre programme. Nous allons le faire régulièrement" explique David Sedel. Graphiquement, le nouvel habillage dynamique reprend le principe de "lamelles" développé pour les bandes-annonces, avec des effets de transitions incrustés dans l'image. Il ne s'agit pas seulement de superposer l'information au programme mais de retourner une partie de l'image, en temps réel. Une prouesse technique qui sera réalisée directement en régie finale. On notera enfin que la notion de programme "inédit" figurera parmi les informations désormais affichées dans les bandes-annonces et sur l'habillage dynamique, comme en ont pris l'habitude les chaînes de la TNT. Les jingles pub De nouveaux jingles pub ont été développés, dans la continuité de ce que propose TF1 depuis plusieurs années. "Nous sommes parmi les seuls avec Canal+ à ne pas jouer avec notre logo dans nos jingles pub et nous avons choisi de poursuivre dans cette voie ; nous continuons à placer le mot "pub" au centre de l'image. Le principe est d'associer des images 3D et des images réelles sur un décor sur deux faces". Ce nouvel habillage sera décliné sur d'autres éléments de l'antenne comme les rendez-vous d'information, qui vont intégrer prochainement la nouvelle typographie antenne, et disposent dès aujourd'hui de génériques retouchés. Retrouvez tout au long de la journée sur lenodal les nouveaux éléments mis à l'antenne.
Lundi, 23 septembre 2013Lancement de Canal+ Séries
Samedi 21 septembre, le groupe Canal+ a lancé la 5ème déclinaison de sa chaîne phare avec une antenne entièrement dédiée aux séries. Un enjeu stratégique alors que le succès d'audience et l'impact culturel de ces programmes se confirment de jour en jour et que la compétition se fait toujours plus rude : bouquets concurrents, chaînes gratuites, nouveaux acteurs issus du Net... mais surtout le téléchargement illégal, alimenté par le refus de nombreux accrocs d'attendre la diffusion de leurs séries préférées sur les chaînes françaises.
Dans ce contexte, comment positionner et identifier une chaîne comme Canal+ Séries ? Olivier Schaack, Directeur Artistique de Canal+, nous a présenté les choix du groupe pour sa nouvelle-née. décliner l'identité de Canal+ C'est une évidence qu'il convient de rappeler : Canal+ Séries est une déclinaison de l'antenne premium et s'inscrit donc dans une logique de bouquet, avec une identité cohérente. « Nous sommes repartis de notre écran coupé en quatre, explique Olivier Schaack. C'est l'un des points clés de l'identité de Canal+, avec les images abstraites et l'utilisation poussée des typographies. Cependant, au bout de quatre ans, nous souhaitions nous donner un peu plus de liberté dans l'exploitation de ce système graphique. Nous avons donc soumis plusieurs pistes à l'agence, qui a réussi à traduire nos réflexions dans l'habillage. » L'agence en question n'est autre que Devilfish, qui accompagne Canal+ depuis son rebranding en 2009. un habillage sériel L'agence a élaboré l'habillage en se référant à se qui caractérise une série : la répétition et le suspense. Ici, le suspense est créé par l'abstraction. Des images de séries diffusées sur l'antenne sont altérées par un dispositif inspiré du Pixelator. Une précision qui n'a l'air de rien mais est essentielle : comme à l'accoutumée dans l'identité graphique de Canal+, ces images ne sont pas générées par ordinateur. Olivier Degrave, Directeur Artistique on-air, commente : « Nous disposons d'un écran TV, sur lequel on diffuse nos montages d'images de séries à l'aide d'un logiciel de VJing. On appose un filtre devant l'écran et les images sont déformées... Là où ça se complique, c'est qu'en habillage nous devons aligner nos éléments au pixel près. Dans ces conditions, placer et régler une caméra devient très complexe.» Photo du shooting de l'habillage de Canal+ Séries. (© Olivier Degrave) Une démarche qui peut sembler extrême mais est, pour la Direction Artistique, la garantie d'obtenir un habillage au niveau de réalisation digne d'une chaîne premium. « Nous avons évidemment fait des simulations informatiques de cet habillage avant de tourner : nous pouvons vous assurer que le rendu n'a rien à voir. L'identité de Canal+ repose notamment sur l'abstraction et la lumière. Il y a des subtilités concernant cette dernière que l'on ne peut pas obtenir en infographie. De fait, il suffit que l'on change de modèle d'écran TV pour que le rendu de l'habillage change, parce qu'il aura des caractéristiques techniques différentes, etc. En somme, une partie de notre travail consiste aussi à ce que l'identité de Canal soit unique, affirment Schaack et Degrave. Résultat : les images de séries ne sont plus immédiatement identifiables mais présentent des caractéristiques de couleur ou de mouvement qui peuvent permettre aux abonnés de reconnaître leurs programmes préférés. Olivier Degrave sourit : « C'est le petit jeu dans l'habillage. 30 ans après, on réinvente le cryptage sur Canal+... Et on retrouve aussi un peu les carrés d'Etienne Robial. C'est l'ADN de cette chaîne et on tient à le préserver. » À bien chercher, on pourrait aussi retrouver l’ellipse... En effet, l'autre caractéristique principale des séries et de cet habillage est le caractère répétitif. Il se traduit à l'image par des saccades dans certains mouvements. Côté son, la musique composée par Malcolm Goldie (déjà auteur notamment de l'identité sonore de Canal+ Cinéma) renforce ces hoquètements et installe, comme sur les autres antennes du groupe, une signature mnémonique.
Pour promouvoir ses programmes, la chaîne s'est adjoint les services d'une voix familière aux abonnés de Canal+ : celle de Patrick Mancini, qui n'est autre que le doubleur de Dexter dans la série éponyme. L'accès à Canal+ Séries s'ajoute sans supplément à l'offre proposée à l'ensemble des abonnés Canal+, hors réception par la TNT. Les abonnés dépendants de ce mode de réception peuvent néanmoins accéder aux programmes de Canal+ Séries via le service de replay "Canal+ à la demande". Crédits : Canal+ - Direction Artistique : Olivier Schaack, assisté d'Olivier Degrave Devilfish - Directeur de création : Tom Robinson - Réalisateur : Lee Edwards - Musique : Malcolm Goldie J. Magne Lundi, 9 septembre 2013Les nouveaux jingles pub de Canal+
Nouvelles émissions, nouveaux visages... La rentrée a été riche pour les plages en clair de Canal+. La Direction Artistique de la chaîne cryptée accompagne ces mouvements avec de nouveaux jingles pub, à l'antenne depuis le 2 septembre. Lenodal vous révèle les coulisses de leur conception.
« Les précédents jingles étaient présents depuis 2011 », rappelle Olivier Schaack, Directeur Artistique. « C'est l'élément d'habillage le plus diffusé et qui s'use donc le plus rapidement. Nous avons souhaité renouveler ces jingles en suivant deux axes. Le premier est que nous voulions disposer de jingles plus modulables, que nous pourrions événementialiser. L'antenne de Canal+ est riche et c'est un vrai plus que l'habillage puisse soutenir la programmation. Le deuxième axe est que nous voulions une bande son plus rythmée, plus en osmose avec les émissions en clair, particulièrement le Grand Journal. » Ces nouveaux caps étant définis, la Direction Artistique a développé en interne un concept répondant à ces exigences tout en se conformant au "terrain de jeu créatif" de la chaîne : recherche de l'abstraction, utilisation de la typographie, etc. C'est Olivier Degrave qui a conçu et réalisé ces nouveaux jingles. Il raconte : « Nous souhaitions créer un dispositif qui nous permette de jouer sur l'image et la lumière, dans la continuité de ce qui avait été réalisé pour Studiocanal et de notre table pour la projection des blasons des équipes de Ligue 1. Nous avons donc eu l'idée de jouer avec la forme triangulaire et avec des miroirs, sous une forme assez simple néanmoins pour que l'on ne tombe pas dans le kaléidoscope pur. » L'écriture de ces jingles paraît simple : travelling avant et recomposition de la typo en ouverture ; travelling arrière et décomposition en fermeture. Elle est néanmoins le fruit d'une réflexion sur la place de la publicité sur l'antenne. Olivier Schaack explique : « La pub chez nous n'est présente qu'en clair et peut donc être perçue, peut-être plus encore que sur d'autres chaînes, comme une intrusion pour nos abonnés. On ne peut donc pas totalement s'associer à elle, comme on peut le faire sur d'autres chaînes au sein du Groupe, comme D8. Néanmoins, il ne s'agit pas de la mépriser : d'abord parce que nous en avons besoin mais aussi parce que Canal+ accueille des annonceurs prestigieux, des marques de l'univers du luxe notamment. On se doit donc de créer un écrin pour ces marques et qu'il soit perçu pour ce qu'il est, comme une parenthèse : on se focalise sur la pub, travelling avant ; puis travelling arrière, on rélargit sur Canal et l'on retrouve notre identité, la déstructuration. »
La réalisation en interne de ces jingles prend tout son sens lorsque l'on garde à l'esprit la volonté de la Direction Artistique d'événementialiser l'habillage. C'est déjà le cas pour les soirées de matches de Ligue 1 (capture ci-dessous) ou de Premier League (sur Canal+ Sport) et cela le sera sans doute aussi pour d'autres événements comme la "Nuit américaine". Avantage : il suffit de descendre le dispositif de quelques étages, dans un studio de la chaîne, pour réaliser de nouveaux éléments selon les besoins. Tout comme la table utilisée pour les sports, c'est Jean-Pierre Barthes qui a réalisé ce dispositif, lequel trône désormais dans les couloirs de la DA : un cylindre d'une cinquantaine de centimètres de diamètre, construit sur mesure pour pouvoir y insérer un reflex vidéo Canon EOS 5D. Ce "tambour" est tapissé de miroirs triangulaires, espacés de sorte à rendre leurs arêtes visibles. Le dispositif de tournage en action (photos Olivier Degrave). Principe général : des rushes d'images abstraites à disposition de la Direction Artistique sont rétro-projetés sur un écran, devant lequel est installé le dispositif. Les miroirs reflètent et déforment les images à l'intérieur de celui-ci. Et comme dans une machine à laver, le tambour tourne ! « Nous avons fait de nombreux essais, raconte Olivier Degrave, et comme souvent c'est à ce moment que l'on se rend compte que certaines idées ne fonctionnent pas bien. En l'occurrence, faire tourner l'image donne franchement la nausée. Il y a par contre d'autres pistes que nous n'avons pas retenues pour ce projet mais que l'on garde dans un coin... Nous avons vu que faire circuler des objets ou de la fumée à l'intérieur du tambour peut créer encore plus d'abstraction et une atmosphère mystérieuse voire angoissante. » La Direction Artistique a ainsi produit 377 visuels, pas moins de 70 sons et sélectionné une douzaine de typos... Autant de possibilités de jingles différents, dans la droite lignée du principe "robialien" : créer un habillage reconnaissable mais pas mémorisable. À ce jour, une trentaine de jingles ainsi que ceux associés aux équipes de Ligue 1 sont à l'antenne. « Il s'agit globalement des plus simples, explique Degrave. On se laisse le temps d'habituer les téléspectateurs à ces nouveaux éléments avant d'aller vers un peu plus d'abstraction. Même si Canal+ ne suit pas la saisonnalité dans ses habillages, nous avons d'ores et déjà produits quelques éléments qui seront parfaits pour les fêtes de fin d'année. » Des éléments dont lenodal vous donne un aperçu en avant-première : Canal+ : Direction Artistique : Olivier Schaack Conception, réalisation : Olivier Degrave Fabrication du dispositif : Jean-Pierre Barthes Musique : Norbert Gilbert J. Magne
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