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Vendredi, 16 mai 2025Eurovision 2025 : dans les coulisses de l'identité visuelle
Cette année, l'Eurovision a lieu en Suisse, à Bâle. Un retour aux origines pour le concours de la chanson, né à Lugano en 1956 sous l’impulsion de la toute jeune UER (Union Européenne de Radio-Télévision). Depuis, la Suisse n’a accueilli l’événement qu’à deux reprises : en 1956, puis en 1989.
![]() Près de 70 ans plus tard, l'Eurovision est devenu l’un des plus grands événements musicaux télévisés en direct au monde. En 2024, il a rassemblé 163 millions de téléspectateurs, sans compter les connexions en ligne via Youtube et TikTok. En coulisses, l’édition 2024 a mobilisé plus de 1500 professionnels dont 250 pour la diffusion (scène, caméras, lumière, vidéo, son…). Le concours constitue ainsi un défi technique hors norme, où chaque performance en direct doit s’enchainer avec une précision absolue. Comment aborde t-on la direction artistique d’un projet de cette ampleur ? Comment préserver une cohérence graphique à chaque étape, quand chaque détail est scruté par des millions de téléspectateurs ? Entre les deux demi-finales, Artur Deyneuve, directeur artistique de l’édition 2025, nous a accordé un moment pour revenir sur cette aventure créative, et partager les coulisses d’un design pensé pour des millions de spectateurs. ![]() Les origines du projet Artur Deyneuve a travaillé pendant 15 ans dans la publicité, accompagnant de grandes marques sur des projets de communication et de rebranding. Installé en Suisse depuis 2019, il a notamment contribué à la refonte de l’identité visuelle de Swiss Airlines, ainsi qu’à plusieurs campagnes pour Swisscom. ![]() Rebranding Swiss Airlines (2024) Habillage sponsoring pour la chaîne SRF (2023) Pour lui, c'est en juin 2024 que l'aventure Eurovision 2025 a débuté : “Lorsque j’ai reçu le brief de l’Eurovision, je l’ai abordé comme mes projets précédents mais je savais aussi que je mettais les pieds dans un univers totalement différent” nous confie t-il. “Plus le projet prenait forme, plus je réalisais à quel point ce n'était pas comparable à une campagne publicitaire classique” Dans le brief de la SRG SSR (la télévision publique suisse chargée de l’organisation de l’édition 2025), un thème s’impose : "Welcome home", que l’on pourrait traduire par "De retour à la maison". Ce fil conducteur devait ainsi guider les choix artistiques, tout en intégrant certains éléments graphiques invariants définis par l’UER deux ans plus tôt, afin d’assurer une continuité visuelle entre les éditions : “Pendant longtemps, chaque pays organisateur était libre de créer sa propre identité, en reprenant uniquement le logo Eurovision. En 2023, un tournant s’opère : le slogan “United by Music” est introduit, associé à une charte de marque établie par l’UER, regroupant les valeurs, les typographies, les couleurs… C’est donc un cadre que nous devions aussi respecter pour l’édition 2025” ![]() En 2023 et 2024, les pays hôtes ont ainsi imaginé des concepts différents, tout en intégrant les éléments visuels communs à l’identité de marque de l’Eurovision : “À Liverpool, l’identité visuelle jouait sur le motif du cœur, symbolisant un battement partagé. L’année suivante, à Malmö, ils ont beaucoup travaillé avec les dégradés de couleurs, ce qui fait vraiment partie de l’univers Eurovision. Pour l’édition de cette année, je devais suivre la même logique, tout en trouvant quelque chose à dire sur la Suisse et respecter la marque Eurovision” ![]() Exemple d'identité visuelle - Eurovision Song Contest 2023 - Liverpool ![]() Exemple d'identité visuelle - Eurovision Song Contest 2024 - Malmö S’ouvre alors une phase de réflexions, entre sessions de brainstorming et ateliers de conception, pour articuler l’univers de la marque Eurovision avec l’identité helvétique : que représente la Suisse ? Qu’est-ce qui la rend singulière aux yeux du monde ? “Il y a tellement de choses à dire, je pourrais en parler pendant des heures !” s’enthousiasme Artur Deyneuve. ”Pendant ces ateliers, mon rôle était de trouver le golden nugget (la pépite). On s’est dit : OK, que peut-on dire à propos de la Suisse ? A Malmö l’année dernière, ils ont travaillé autour des aurores boréales. Mais c’était difficile de trouver quelque chose d’équivalent en Suisse parce que les sujets nous semblaient tellement nombreux... Cependant il y a un aspect que l’on a trouvé vraiment unique : c’est la démocratie directe. Pendant nos échanges, on a tous senti que c’était cela qui rendait la Suisse différente, et probablement de tout autre pays du monde. On était tous d’accord : c’est ce dont nous voulions parler” Mettre en image ce qui rend la Suisse unique Le concept de démocratie directe faisant l’unanimité, il s’agit alors de la traduire graphiquement. C’est alors que l’idée d’un coeur s’est imposée, presque naturellement : “J’ai simplement remarqué qu’en plaçant deux oreilles côte à côté, on obtenait un coeur. Avec ses deux parties de tailles différentes, il représente la diversité”. ![]() ![]() “J’ai ensuite continué de creuser en me demandant comment je pourrais, grâce à ces coeurs, apporter d’autres éléments particuliers et créer une histoire avec ce design, la ville hôte et d’autres spécificités suisses” ![]() Un héritage graphique suisse L’identité visuelle s’inspire également d’un autre pilier de la Suisse : sa culture du design graphique. La précision helvétique se traduit ici par une grille composée de coeur de tailles et de formes variées, un clin d’oeil assumé à la tradition du design suisse : “si vous regardez bien il y a des coeurs dans les coeurs, et certains sont super fins !" Pour Artur Deyneuve, cette grille symbolise le public réuni en un même lieu pour partager un moment commun : ”On s’est posé cette question : que se passe-t-il quand des millions de personnes se réunissent ? Comment faire circuler tout cet amour ? C’est comme ça que la grille est née : c’était la seule façon de montrer autant de cœurs au même endroit” ![]() ![]() Ce motif structurant est enrichi par un tramage en demi-teinte, une référence directe à l’histoire de l’imprimerie à Bâle, haut lieu de production imprimée au XVIe siècle. L’ancrage historique se prolonge dans le choix typographique. L’équipe a souhaité renouer avec l’esprit du tout premier concours à Lugano en 1956, en concevant un caractère aussi traditionnel que possible. Dessinée par le typographe Ian Party, la police Eurotimes tranche volontairement avec les formes et les couleurs vives de l’univers visuel. Au-delà de son dessin, le choix de la casse a également été réfléchi. Ces dernières années, les identités visuelles de l’Eurovision utilisaient quasi systématiquement les majuscules. En 2025, l’équipe a privilégié une approche différente, avec des minuscules pour présenter les pays et certains titres : « Cette année, on voulait montrer qu’on était là pour s’écouter, pas pour crier. On a pensé qu’une casse en minuscules seraient plus propices à la discussion ». ![]() ![]() Si Bâle fut jadis le berceau de l’imprimerie suisse, elle est aujourd’hui une ville tournée vers la technologie et l’industrie pharmaceutique, ce qui ouvre la voix à d’autres sources d’inspiration plus surprenantes : “On a voulu creuser ces aspects actuels, et nous avons aussi puisé une autre référence : le LSD, pour ce qu’il évoque comme couleurs, comme formes…”, explique Artur Deyneuve. Le LSD a en effet été découvert à Bâle en 1938, par le chimiste suisse Albert Hofmann. ![]() L’univers musical de cette édition a été confié à l’agence MassiveMusic, en étroite collaboration avec l’équipe en charge de l’identité visuelle. Le son et l’image ont été pensés ensemble : “On était toujours dans la même pièce, à travailler avec la même intention. Le processus de création de la musique suivait exactement la même logique que pour le design : on est partis de la Suisse. Qu’est-ce qui fait la Suisse ? Le folklore, la nature… Et pour donner plus de rythme, plus d’énergie pour le show, on a aussi pensé à l’électro, à la techno. En Suisse, il y a la parade de Zurich, qui est classée à l’UNESCO comme la plus grande parade du monde. Alors on a mélangé tout ça : la techno, le yodel, avec un groupe de Bâle qui nous a aidés. On a mis tout ça dans un sac, on a secoué… et voilà. C’était vraiment fun.” ![]() Donner vie au design Le design et la musique créés, il est temps de rendre tout cela télévisuel, de l’animer. Pour Artur Deyneuve, la transposition sur scène et à l’écran est une nouvelle facette du projet, qu’il aborde avec enthousiasme : “En réalité, je n’avais jamais fait ce métier de ma vie ! Mais cela m’a beaucoup aidé d’avoir été impliqué avec l’équipe dès le début” Les échanges permanents avec les équipes de production ont permis d’identifier rapidement les contraintes liées à la diffusion télévisée : “On m’a dit tout de suite : l’effet moiré, ça ne fonctionnera pas à la télévision. C’était génial d’appréhender ces problématiques techniques, parce que cela a permis à l’identité et à la marque d’évoluer.” Au moment de concevoir la scénographie, il revient à l’une des idées fondatrices du projet : la grille : “On construit tout à partir de cette grille. Je me suis dit, OK, on est en Suisse, on a des montagnes devant nous… Alors que se passerait-il si je construisais un beau paysage, fait de nos cœurs en 3D ?” ![]() ![]() Les contraintes techniques ne se sont pas limitées à l’image : elles ont également nécessité des ajustements typographiques. La typographie Eurotimes, dessinée spécialement pour l’événement, n’a pas pu être utilisée dans certains synthés, notamment les tableaux de score ou de vote, pour des raisons de lisibilité. Des adaptations ont donc été nécessaires pour garantir une bonne lecture à l’écran. Les "postcards", modules diffusés avant chaque performance en direct. Autre singularité suisse : la forme de son drapeau. En effet, avec le Vatican, la Suisse est le seul pays au monde à arborer un drapeau carré. Une forme atypique, souvent malmenée dans les habillages standardisés des grandes productions télévisées, où le rectangle règne en maître. Mais cette fois, c’est la Suisse qui accueille. Alors Artur Deyneuve s’est amusé à inverser les rôles : “Depuis le premier jour, on n’a utilisé que des drapeaux carrés !” ![]() Avec le recul, il mesure l’ampleur du chantier. Avec une équipe de 50 personnes, la direction artistique a été au contact de tous les métiers : production, tournage des “postcards”, communication, typographie… ![]() “Je me souviens d’avoir reçu une infographie, au tout début. Un diagramme énorme, avec toutes les équipes, tous les départements. Et là, je vois deux noms au centre, dont le mien. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que mon travail allait toucher à tout” ![]() ![]() ![]() La finale du Concours Eurovision de la chanson 2025 se tiendra samedi 17 mai 2025 à 21h00 (heure de Paris). En France, l’événement sera diffusé en direct sur France 2 et en streaming sur la plateforme france.tv. Elle sera également diffusée en direct sur la chaîne YouTube officielle de l’Eurovision. Cette année, la France est représentée par Louane avec sa chanson “Maman”. Elle se produira en 24e position lors de la finale. Crédits Artistic direction : Artur Deyneuve Graphic design : Lukas Stadelmann Motion design : Alain Fiechter Manifesto : Eqal Visual Productions Visual identity system : Not Wieden+Kennedy Music : Massive Music Typography : Newglyph Postcards : Dynamic Frame GmbH Coordinated by EBU. Hosted by SRG SSR. Copyright visuels : SRG SSR. Article : Antoine Etienne, Johann Frarier, Valentin Socha ![]() @oyoyoo dans Actualité de l'habillage à 12:53 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter Mardi, 25 février 2025T18 dévoile son logotype, conçu par Etienne Robial
Dans un communiqué de presse diffusé ce jour, le groupe CMI France confirme que l'identité visuelle de leur chaîne T18, lancée le 6 juin prochain, est signée par Etienne Robial :
Le groupe média CMI France lancera T18, sa nouvelle chaîne de télévision, le 6 juin prochain sur la TNT. Avec une programmation mêlant documentaires, débats et divertissements, T18 sera une chaîne généraliste et pluraliste qui défendra la liberté d’expression et la confrontation des idées dans le respect et la clarté.*Pour affirmer l’identité de T18, Denis Olivennes, président du Conseil de Surveillance de CMI France, et Christopher Baldelli qui dirige la chaîne, ont choisi Étienne Robial, figure emblématique du design graphique, dont le travail structuré et intemporel a marqué l’histoire des médias en France. Graphiste, peintre en lettres et directeur artistique, Étienne Robial est à l’origine des identités visuelles de Canal+, M6, iTélé ou encore RTL9. Son approche du design repose sur la lisibilité, la rigueur des formes et une intemporalité assumée. Pour T18, il a conçu un logo épuré et porteur de sens. Le T18 s’inscrit dans un rhombe légèrement dévissé reposant sur sa pointe, une forme géométrique qui symbolise le dialogue et la confrontation des idées. L’apparente instabilité de la forme est compensée par le T central, qui joue un rôle de stabilisateur et de médiateur du débat. Enfin, le découpage du logo respecte un ratio harmonieux d’un tiers, deux tiers, renforçant sa cohérence visuelle. ![]() Etienne Robial : "Une bonne identité visuelle doit traverser le temps et être immédiatement reconnaissable. Avec T18, j’ai cherché à créer un logo qui incarne un esprit de clarté, de dialogue et de rigueur, à l’image de la chaîne."*Au-delà du logo, l’univers graphique de T18 se déclinera à l’antenne à travers un habillage conçu par Gedeon, l’un des studios de design audiovisuel les plus reconnus, qui a signé l’identité de nombreuses chaînes françaises et internationales" L’identité sonore de la chaîne a été confiée à Sixième Son, référence dans la création de logos et d’univers sonores pour les marques et les médias. Enfin, le lancement de T18 sera accompagné d’une campagne de communication imaginée par Gabriel Gaultier, fondateur de l’agence Jésus et Gabriel, connu pour ses campagnes audacieuses et impactantes. Christopher Baldelli, Président de T18 :"Nous voulions une identité qui reflète la mission de T18 : proposer des programmes qui informent, confrontent et divertissent avec clarté et exigence. L’ensemble de nos choix graphiques, sonores et publicitaires s’inscrit dans cette vision cohérente." ![]() @oyoyoo dans Actualité de l'habillage à 14:24 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter Dimanche, 29 décembre 2024Décès de Catherine Chaillet
Elle était de celles et ceux qui ont inventé ce que l'on ne nommait pas encore l'habillage télévisuel. La créatrice Catherine Chaillet est décédée le 23 décembre 2024, comme l'annonce sa famille.
![]() Photo de Catherine Chaillet (2018) Crédits photo : Arno Frugier (Photographer), Marie-Amélie Sauvé (Fashion Editor/Stylist) Son nom figurait en toutes lettres sur de nombreux génériques des années 1970. Elle est notamment connue pour avoir imaginé l'identité visuelle de la toute jeune TF1 en 1975. Son célèbre logo animé aux lettres imbriquées restera à l'antenne une dizaine d’années avant d’être décliné jusqu’au début des années 1990. ![]() TF1 (1975) Lorsqu'arrive l'éclatement de l'ORTF, chaque nouvelle société de télévision (TF1, Antenne 2 et FR3) doit se distinguer. TF1 fait alors appel à Catherine Chaillet. Au delà de créer l’astucieux logo de la chaîne, aux “t” et “f” symétriques, elle le fera vivre à travers nombre d’indicatifs et de déclinaisons. ![]() ![]() "Il fallait que la chaine s’annonce. La concurrence commençait à peine de s’ouvrir, il fallait qu’elle soit elle, qu’on sache, qu’on la reconnaisse et qu’on y reste. Donc il fallait appeler, capter et captiver" expliquait-elle, dans un reportage de l'émission TV+ consacré aux génériques et habillages en mai 1999. "Le logo a été fait entre une machine à laver et un plat de nouilles au gratin, chez moi, avec les enfants" ajoutait-elle.
![]() ![]() Elle créa ainsi l'univers coloré de la chaine, avec de nombreux génériques qui rythmaient l’antenne tout au long de la journée : les génériques d’ouverture et de fermeture antenne, le journal, mais aussi des émissions comme Automoto, 30 millions d’amis, la séquence du spectateur… ![]() ![]() Elle donne également naissance aux "Tifins", ces personnages astucieusement taillés dans la forme du logo TF1. ![]() Evoluant originellement dans de courtes séquences d'animation, ils seront déclinés en jeu de société, en figurines, en vinyles, en peluches ou même... en flacon de shampooing. 3ème chaîne couleur (1972) Quelques années plus tôt, au début des années 70, Catherine Chaillet est approchée par les dirigeants de la troisième chaîne au moment de sa création au sein de l'ORTF. Elle est chargée de créer l’image de marque de cette nouvelle chaîne régionale et décentralisée, culturelle, novatrice, et surtout en couleurs. Elle fabrique alors un écosystème joyeux, soutenu par la musique de Jacques Loussier. Elle crée son logo, constitué d’un “C” et un “3” sur fond de bandes et de cercles colorés. ![]() ![]() ![]() Lors de son inauguration le 31 décembre 1972, elle est interrogée par Jean Amadou sur son travail : "Il a fallu faire un sigle qui corresponde à l’image de marque de la 3ème chaîne. On a essayé de le faire un peu ouvert et évolutif pour ne pas l’enfermer dans une forme dont on aurait pu se lasser très vite, car il allait être utilisé énormément. Il ne fallait pas l’user trop vite" précise Catherine Chaillet. ![]() En complément des clips promotionnels de la nouvelle chaîne, l’Office demande à Catherine Chaillet de réaliser une vingtaine “d’indicatifs de genre”, pour introduire les programmes à la place des speakerines. Elle indique dans un reportage diffusé en 1973 qu'ils sont "destinés à libérer le téléspectateur de la rémanence de l'émission précédente, et à annoncer le climat de l'émission suivante". A travers son travail pour TF1 et la 3ème chaîne couleur, Catherine Chaillet aura innové et ouvert la voie à une certaine idée de cohérence visuelle pour ce média télé encore jeune. Après TF1, la créatrice a notamment dessiné le premier logo de Chérie FM en 1987 et celui de Vivendi en 1998. Architecte de formation, Catherine Chaillet a eu une carrière avant la télévision. Étudiante aux Beaux-Arts puis architecte, c'est dans la mode qu'elle se fait connaître comme styliste dans les années 1960 : elle travaille pour Lalonde, Hechter puis Hermès où elle dessinera l’iconique sac Constance, du nom de sa fille, toujours commercialisé. Catherine Chaillet avait 91 ans. Article : Johann Frarier, Bastien Luneteau, Antoine Etienne ![]() @oyoyoo dans Actualité de l'habillage à 11:43 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter
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