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Billets marqués comme 30anscanalLundi, 17 novembre 2014Une conférence sur l'identité visuelle de Canal+ au Palais de Tokyo
Jusqu'au 28 novembre, le Palais de Tokyo consacre une exposition consacrée aux 30 ans de Canal+. Aux côtés d'une fresque réalisée par l'artiste Xavier Veilhan, de nombreux évènements sont organisés avec des animateurs et collaborateurs de la chaîne.
Ce vendredi 21 novembre à 18h30, une conférence sera donnée sur l'identité visuelle de Canal+ par Olivier Degrave et Marc Lescop, Directeurs artistiques adjoints de Canal+. Une occasion unique d'en savoir plus sur l'habillage de la chaîne, présenté par ses créateurs. Il sera également possible de se photographier dans les éléments de décor qui ont servi à créer l’habillage des 30 ans. Gagnez un laissez-passer pour deux personnes A cette occasion, lenodal vous offre 2 laissez-passer pour le Palais de Tokyo valables pour 2 personnes, pour assister à cette conférence et découvrir également l'exposition Inside. Pour participer, rendez-vous sur notre page facebook ou twitter. Bonne chance ! Mise à jour : Le tirage au sort a été effectué, félicitations à nos deux gagnants Vanessa M. et Damien C. Infos pratiques Palais de Tokyo 13, avenue du Président Wilson 75 116 Paris www.palaisdetokyo.com
Posté par Johann F
@oyoyoo dans Canal+ à 15:23 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter Tags pour ce billet: 30anscanal
Jeudi, 13 novembre 2014Retour sur l'habillage sonore de Canal+
L'identité visuelle de Canal+, depuis 30 ans, est quasi indissociable de son habillage sonore. Habillée successivement par deux duos de musiciens, Arnaud Devos et Philippe Eidel, puis Florent Barbier et Stéphane Saunier, et désormais par Norbert Gilbert, Canal a pourtant gardé une "patte" sonore bien à elle. Pour lenodal, retour sur l’évolution du "sound design" version Canal.
1984-1995 : Philippe Eidel et Arnaud Devos A la création de Canal+ en 1984, Etienne Robial et Mathias Ledoux, chargés de l’habillage, font appel à deux musiciens, Philippe Eidel et Arnaud Devos. Leur tâche est aussi inédite que celle du tandem Robial-Ledoux : ils doivent créer "l'habillage" sonore de la chaîne. Leur parti pris est de créer des sonorités énigmatiques, "fortement identifiables, mais jamais mémorisables comme nous l'indique Etienne Robial, Directeur Artistique Général de Canal+ de 1984 à 2009. Jamais mémorisables ? "Il est important de créer des sons que l’on reconnait mais que l’on ne retient pas de façon trop forte, explique Olivier Schaack, l’actuel directeur artistique de Canal+ dans une interview accordée au site Design musical, car à partir du moment où l’on se met à siffler la musique sous la douche, ce n’est pas bon signe : cela sous-entend que l’on risque de s’en lasser". Le résultat, c’est un thème sonore fait de voix, de basses en « slap » et de nappes synthétiques. Un thème décliné en un générique d’ouverture antenne, un jingle présent avant chaque programme et une version longue, faisant office de générique antenne. Et une version quasi-inédite, nommée « La nuit », publiée en face B du 45 tours du générique, que vous pouvez découvrir en cliquant ici. Etienne Robial complète : "En 1984, on avait collé de l'accordéon dans l'habillage... les espagnols nous l'ont renvoyé à la figure pour Canal+ Espagne car pour eux cela faisait franchouillard. Par contre, les gens des pays nordiques trouvaient que c'était très connoté "pays du sud" !" A cela, il faut ajouter les génériques avant-programme et les génériques d’émission, chacun présentant un univers sonore différent. De nombreux guests sont invités à créer des jingles : le célèbre tchi-tcha des génériques cinéma est signé Michel Jonasz, mais Serge Gainsbourg ou le footballeur Dominique Rocheteau sont aussi mis à contribution, respectivement pour l’émission jeunesse Cabou Cadin et pour les émissions sportives. Quant à la chanteuse Diane Tell, elle crée le générique des fictions, appelées "Ciné T.V.". Petite perle à partir de 07:40 ci-dessous : la version longue des génériques Ciné TV (Diane Tell) et Cinéma (Michel Jonasz) 1995-2003 : Philippe Eidel et Arnaud Devos En 1995, l’habillage antenne de Canal+ évolue, et son sound design aussi. Une évolution réalisée par Eidel et Devos eux-mêmes, et qui se fait en douceur, en gardant les fondamentaux de l’habillage précédent, qui "se sont profondément inscrits dans l’ADN de la chaîne ", raconte Olivier Schaack. C’est le cas du fameux tchi-tcha qui reste en conclusion de 12 versions créées pour le jingle avant-programme cinéma, chacune utilisant des voix différentes. Seul générique à traverser quasi intact les deux époques : celui de la météo. Une construction minutieuse de l'identité sonore a été pensée comme nous l'explique Etienne Robial : "chaque seconde est décomposée en cinq temps, de sorte qu’on peut prononcer « un hippopotame » (soit cinq syllabes) chaque seconde. Ce système fait que toutes les musiques, toutes les boîtes à rythmes, sont basées sur ce rythme de cinq par cinq, c’est-à-dire que n’importe quelle animation est superposable à n’importe quelle musique". Pour le reste, les nappes synthétiques sont essentiellement remplacés par des "sonorités très acoustiques", expliquent à l’époque les créateurs, sonorités qui vont du quatuor à cordes à l’accordéon en passant par des instruments issus des musiques du monde : bozouki ou charango. Viennent s’y ajouter des piaillements et pépiements, décrits comme des "oiseaux solistes " par Philippe Eidel et Arnaud Devos. 2003 - 2009 : Stéphane Saunier & Florent Barbier A partir de 2003, Etienne Robial fait appel à Stéphane Saunier, programmateur musical de la chaîne, et Florent Barbier. "Toujours en duo, ça fonctionne mieux comme ça. Et puis on travaillait souvent dans l'urgence, il fallait pouvoir produire vite», explique Robial. Les deux compositeurs choisissent de tourner la page et de mettre en avant un nouvel instrument : le xylophone. Adieu la voix lyrique qui annonçait chaque programme, la nouvelle signature sonore de Canal+ vient en fin de générique, et se compose de trois notes de xylophone. Etienne Robial nous en dit plus : "L'avantage du xylophone, c'est que c'est une percussion : c'est très rythmique et il n'est pas géographiquement connoté. On ne sait pas vraiment d'où ça vient et ce n'est pas positionnable dans le temps. Du coup, ça ne fait pas "jeune" sans pour autant être trop classique. Quand on a travaillé pour les JO de Pékin de 2008 par exemple, on a mis du xylophone. C'était "connoté chinois" mais cela restait avant tout du Canal dans l'esprit des gens". Depuis 2009 : Norbert Gilbert En 2009 les choses changent à la Direction Artistique de Canal+ : Etienne Robial s'en va, et pour la première fois l’habillage est confié à une agence externe, Devilfish pour l'image, et à un musicien pour le son, Norbert Gilbert, du studio YellowSharkMusic, qui a déjà travaillé pour i>Télé et plusieurs chaînes du groupe MultiThématiques, dont Planète. La création s’étale sur quelques mois à peine, de fin juin 2009 pour une mise à l’antenne fin août. "Dans les premiers tests, on avait quelque chose de très conceptualisé, des empilements de son autour de l’idée du 4. On s’est aperçu que ça manquait de folie, de liberté. Je voulais trouver un principe déclinable à l’infini, et minimaliste à l’excès », nous raconte le compositeur. Ce principe, ce sera donc "l’addition de deux sons : du vibraphone et de la voix". En tout, on trouve trois voix différentes sur les jingles de la chaîne : "Une voix grave, un peu opéra, qui a eu tendance à disparaître au fil du temps ; une voix de femme, et un beatboxer. J’écris pour chacune des voix : la plus compliquée c’est la voix féminine, c’est elle qui fait tout, mais je travaille depuis toujours avec la même chanteuse, qui a une grande capacité à changer ses intentions de voix". Après des tentatives d’enregistrement d’une traite, le processus de création arrive : une fois que le jingle est composé, chaque note est enregistrée indépendamment, puis les accords, les arpèges et les mélodies sont reconstitués au montage. Ce retour à la voix, était-ce un choix au préalable ? Pour Norbert Gilbert, cette inspiration tient presque de l’inconscient, tant l’utilisation des voix est ancrée dans l’ADN de Canal+ : "Intuitivement, même si je ne regarde pas beaucoup la télé, j’ai grandi avec la voix, le premier habillage de Canal, puis avec celui plus jazzy qui utilisait du vibraphone. Donc ça s’est fait ultra naturellement". Cette inscription de l’habillage actuel dans la continuité de l’identité de Canal+ est si forte que le son qui accompagne la formation du « + » dans les jingles, "chez Canal, il est surnommé le tchi-tcha ", raconte le créateur de l’habillage sonore. "Honnêtement je ne me suis pas demandé ce que je pourrais utiliser dans l’habillage passé de Canal… c’est venu naturellement. Et d'ailleurs ce n’est pas un tchi-tcha, c’est juste un claquement de doigts dont la réverbération est ultra compressée ! Il fallait induire une continuité, mon travail, ça a aussi été ça. Tous ces sons sont des sons Canal, mais ça ne ressemble pas du tout à ce qui a été fait avant". Interviews : Julien Baldacchino, Johann Frarier
Posté par Julien B
dans Canal+ à 14:43 | Commentaires (2) | Rétroliens (0) Tweeter Tags pour ce billet: 30anscanal
Mardi, 4 novembre 2014Rencontre avec Etienne Robial
A l’occasion des 30 ans de Canal+, nous vous proposons une série d’article inédits sur les premiers habillages de la chaîne en compagnie de leurs créateurs.
Pour ce premier volet de notre dossier, rencontre avec Etienne Robial dans son atelier à Paris : directeur artistique de Canal+ jusqu'en 2009, il a façonné l’image de la chaîne pendant 25 ans et inventé l'habillage télévisuel en France. Graphiste, typographe, éditeur, professeur d’art graphique à l’ESAG, Etienne Robial est souvent décrit comme un architecte de l’image. Après avoir dessiné des pochettes de disques chez Barclay, il fonde en 1972 la maison d’édition Futoropolis, et poursuit sa carrière dans la bande dessinée. En s’intéressant tout particulièrement à la fabrication de numéros 0 pour la presse, il montre rapidement son attrait pour les systèmes graphiques évolutifs, qu’il appliquera à plusieurs marques : PSG, CNC, Parc des Princes… En 1982, il se spécialise dans la conception d’identité de chaîne et d’habillage d’antenne et fonde la société on/off productions. Il impose son style, et deviendra l’un de ceux qui ont façonné et transformé la communication visuelle en France. Il réalisera de nombreux génériques d’émissions, les habillages de La Sept (1986), M6 (1987), RTL9 (1994) et bien sûr Canal+ dont il sera le directeur artistique de 1984 à 2009. Lenodal : Qu’est ce qui vous a amené à la télévision ? Etienne Robial : "Je suis arrivé à la télévision via « la chose imprimée » et via l’amitié qui me liait à Pierre Lescure, qui est un grand amateur d’images. En 1982, il m’a permis de vivre ma première expérience audiovisuelle avec Les enfants du rock. Ensuite, il y a eu FR3 pour des génériques de magazines, puis Canal+, La Sept, M6 et les débuts d’Arte. J’ai trainé mes baskets un peu partout, sauf à Canal+ où j’ai eu en plus une fonction de Directeur Artistique Général, aussi bien pour le print que pour l’antenne. Une des particularités de Canal c’est que nous avions mis en place un bureau intégré qui supervisait toute l’image, ce qui n’était pas le cas des autres télés." Justement, quel était votre domaine d’intervention chez Canal+ ? Nous faisions avec Marc Lescop, mon adjoint, entre 300 et 400 bons à tirer par mois pour tous les types de communications, à l'antenne et hors antenne : affiches, magazines, publicités, design des décodeurs... En revanche nous n’intervenions en aucun cas sur les programmes. Pour ma part il y a même une sorte de désintéressement là dessus. Par exemple je n’ai pas la télé à la maison ; ce n’est pas par mépris pour les gens qui regardent la télé mais quand on est toute la journée dans la télé, on n’a pas spécialement envie de la regarder le soir en rentrant... D’ailleurs j’ai été éditeur de bandes dessinées plutôt reconnues, alors que je n’étais pas lecteur de BD non plus ; je crois que ce regard extérieur est une force. C’est un peu comme un marchand de tableaux qui n’est pas collectionneur : il a une vision différente du collectionneur, pour pouvoir vendre des œuvres. Quels sont vos outils de travail ? J’ai coutume de dire que je travaille « avec ma pine et mon couteau ». Quand vous prenez une typo sur le Mac et que vous la posez comme ça pour faire un synthé, il ne se passe rien. C’est extrêmement froid ! Le travail à la main apporte quelque chose d'autre. Pour chaque panneau, nous découpions les lettres et les collions une par une. Pendant longtemps, je me suis pas mal amusé avec la photocopieuse par exemple : je découpais puis agrandissais certains caractères à 101% de leur taille, d’autres à 99%... Et en les recollant, cela créait une dynamique. On crée une différence entre chaque caractère donc quelque part, ça le fait vivre… On travaillait avec des story-boards, des palettes graphiques et des gens qui étaient formés pour ces machines. Fasia Lamari, ma palettiste, travaillait sur la PaintBox de Quantel ; l’avantage est qu’elle permet de travailler au pixel près. Vous pouvez y stocker tous vos éléments, piocher dedans, jouer sur les couleurs, les formes… Par contre je déteste After Effects. Vous ne pouvez pas travailler au pixel près, vous aurez toujours de l’aliasing. Pour les éléments que l’on fabriquait à la Direction Artistique, qui durent, avec des masters qui sont utilisés plus de 1000 fois je ne pouvais pas le concevoir, on ne pouvait pas se permettre la moindre imperfection graphique ou sonore. On vous prête la paternité du mot “habillage”, quelle en est votre définition ? C’est vrai qu’il y a cette anecdote avec Pierre Lescure à qui j’avais dit que j’allais créer une « garde-robe » qui est devenu ensuite “habillage”. Ce terme s’est bien exporté d’ailleurs ; les américains l’utilisent en Français dans le texte ! Tout d’abord, un habillage pour moi doit avant tout identifier, dire « on est sur telle chaîne, tel programme ». Ensuite, il doit informer et renseigner. Ca doit répondre à la question « qu’est ce qu’on va voir ? », comme un panneau sur une route : à gauche Lyon, à droite Bordeaux. Il doit aussi clarifier, hiérarchiser et distinguer, dans le sens Bourdieu du terme, sans forcément d’ordre hiérarchique. Je prends un exemple : si un mec présente son émission en nœud papillon tous les jours de l’année, le 31 décembre il ne sait plus comment s’habiller. La hiérarchisation s’établit en fonction de l’événement, pour le positionner et choisir de le mettre en valeur ou pas. Là on est clairement dans « l’emballage ». Et enfin, l’habillage doit valoriser et promouvoir. Là encore, nous sommes dans le "faire joli", notion que je mets volontairement entre guillemets car pour moi c’est quelque chose qui se fait naturellement mais on n’est pas là pour ça. L'habillage n’est pas qu’une histoire d’esthétique et de charte graphique mais d’identité : quand on arrive sur l’antenne, on doit savoir exactement où l’on est. Il ne doit jamais être anecdotique pour ne pas être mémorisé ! Vous avez créé pour la plupart de vos projets, et particulièrement chez Canal+, des systèmes graphiques. Pouvez-vous nous donner quelques unes de ses applications ? Je cherche en effet à créer une identité, pas seulement des éléments individuels. Ma démarche, c’est aussi de penser "évolutif", notamment pour éviter l'effet d'usure. L’habillage pour moi n’est qu’un maillon du processus d’identification d’une chaîne. Sur Canal+, vous avez certes un habillage, mais vous avez aussi un magazine, un décodeur, des campagnes de pub… toutes sortes d’éléments qui faire exister la marque. A notre siège du quai André Citroën, nous avions par exemple fait un travail global sur l’ensemble des codes graphiques et visuels : cela passait aussi par les places de parking ou des consignes d’évacuation incendie. L’habillage, fondamentalement, c’est de la signalétique. Le but est encore une fois, avant tout d’identifier et d’informer sur un programme plutôt que de "faire joli". Le logo de Canal+ est en noir et blanc : vous avez le niveau de contraste le plus élevé qui soit. La visibilité est maximale, et c’est cela qui compte. Nous vous donnons rendez-vous dans les prochains jours pour découvrir la suite de cet entretien sur lenodal , avec des études de cas des premiers habillages de Canal+. Interview : Johann Frarier, Laurent Thurnherr
Posté par Johann F
@oyoyoo dans Canal+ à 16:24 | Commentaires (0) | Rétrolien (1) Tweeter Tags pour ce billet: 30anscanal, rencontre
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