A l’occasion de son passage en 16/9e, Paris Première a mis ce matin à l’antenne un nouvel habillage. Rencontre avec Anne Caminade, directrice artistique Paris Première / SlooDesign.
Après trois ans de diffusion du précédent habillage, le passage au 16/9e était l’occasion de réfléchir à l’image globale de la chaîne. «
L’idée était de faire un lifting et de renouveler les signes, mais dans la continuité : Paris Première conserve son positionnement de chaîne parisienne, urbaine, « branchée »… nous avons donc retravaillé autour de ces thèmes, dans un rythme plus posé par rapport au précédent habillage » précise Anne Caminade.
Le logo, inchangé, est désormais animé et utilisé sous différentes formes à l’antenne.
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Le logotype est toujours très efficace et contient de nombreux ingrédients : les bandes, les couleurs, la typo… Nous voulons l’utiliser davantage, et créer un langage avec tous ces signes qui le constituent. Nous allons développer des signatures dans les prochains mois, avec des ajouts de couleurs par exemple. Cela nous aidera à labelliser les bandes-annonces. Cette distinction est importante car nos « cases » bougent davantage que sur d’autres chaînes généralistes. Nous avons plutôt des « playlists » de programmes comme « art de vivre », « cinéma », « spectacle »... »
Au cœur de ce nouvel habillage, une rotation à 360° appliquée aux jingles pub, au logo… un mouvement plus posé par rapport aux précédents jingles pub mais qui se veut toujours dynamique.
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Dans les jingles pub, on porte un regard circulaire sur la ville. On replace ainsi une imagerie forte dans l’esprit collectif, et dans l’image de la chaîne : la vue des toits de Paris. Cette idée était au cœur de l’habillage créé par Gédéon en 1995, avec un Paris « carte postale » des films de Marcel Carné...
Aujourd’hui nous parlons de paysages mais aussi de lieux et de leurs habitants. Pour chaque jingle pub, nous avons ainsi constitué un panorama dans un lieu symbolique. »
Reprenant cette idée de mouvement horizontal, le logo, ou « le ticket » comme on l’appelle chez Paris Première, bénéficie d’une animation en 2D/3D qui l’habille en fin de bande-annonce.
Ce travail a été aussi l’occasion de mettre en place un véritable habillage dynamique, qui se traduira à l’antenne de plusieurs façons suivant les besoins (contexte, informations à afficher, usage…).
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Aujourd’hui, l’habillage n’est pas seulement constitué de jingles pub et de génériques, loin de là. Il est davantage consommé lorsqu’il est interactif » analyse Anne Caminade.
Découvrez en vidéo les éléments de ce nouvel habillage :