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Mercredi, 6 janvier 2021Un nouvel habillage pour TF1
Ce mercredi 6 janvier, jour de son 46ème anniversaire, TF1 met à l’antenne un tout nouvel habillage antenne, conçu par l’agence Naked.
Avec cette nouvelle identité qui se veut plus fluide et mettant mieux ses contenus en valeur, La Une souhaite réaffirmer son positionnement "premium" dans un contexte de concurrence particulièrement forte. Pour lenodal, découverte de cette identité visuelle avec Yoann Saillon, directeur artistique du Groupe TF1. Cette évolution intervient sept ans après le dernier changement d’habillage, qui introduisait un nouvel univers graphique exclusivement en 3D. Depuis 2013, le paysage audiovisuel a cependant connu de profondes mutations, avec une concurrence nouvelle venue du numérique. « Les usages ont beaucoup évolué depuis 2013. Il y a eu une vraie accélération avec l’arrivée des plateformes en ligne. Quelque part, chez le téléspectateur, ça induit de nouveaux codes, de nouveaux usages, de nouvelles exigences aussi » explique Yoann Saillon. Lorsque les réflexions ont été engagées autour de son habillage antenne, un comité projet a été constitué avec Ara Aprikian (directeur général adjoint Contenus), Xavier Gandon (directeur des antennes TV et digitales) et Elisabeth Durand (directrice des antennes). Un appel d’offres a été lancé, intégrant plusieurs agences internationales : « Six à sept mois ont été consacrés à un travail de veille, de brainstorming et d’échanges avec les agences en compétition. Nous avons rédigé un cahier des charges long et détaillé » nous précise Yoann Saillon. C’est l’agence française Naked qui a finalement été choisie ; son approche semblait parfaitement adaptée aux attentes de la chaîne. Yoann Saillon explique : « Aux États-Unis, il y a davantage une culture de la promotion de l’access et du prime-time. Les propositions américaines que nous avons reçues étaient très belles, mais qui ne correspondaient pas totalement à ce que l’on souhaitait ». Au final, la conception et la fabrication de cette nouvelle identité visuelle se sera étalée sur près d’un an et demi. « Le projet long est naturel pour un tel enjeu » souligne Yoann Saillon. « Il n’y a pas de pression pour le faire vite, mais plutôt pour le faire bien. Néanmoins, il faut veiller à rester toujours dans l’air du temps... Voire un peu avant-gardiste. » Le logo, conçu par Martin Lambie-Nairn en 1990 (disparu le 25 décembre dernier, voir notre sélection hommage) et retravaillé en 2013, reste inchangé. « Il est historique et identitaire » explique Xavier Gandon. « Mais on va maintenant jouer avec et en faire un instrument de navigation entre les différents éléments. » Un habillage en transparenceCe nouvel habillage, conçu pour la 4K-UHD, répond à 3 objectifs principaux : plus fluide, plus premium et plus impactant. A l'écran, la transparence est désormais au cœur du système graphique de TF1. « L’habillage se faire discret pour mettre en avant la force de l’image » annonce Yoann Saillon. « On en avait marre de voir des images avec des aplats de couleurs ou du flat design. Cette transparence nous permet de mettre en valeur le contenu avec une belle image de fond. Il vit, il change, il est contextualisé, réactualisé. Ainsi, le logo et l’habillage vivent avec l’antenne. » Le logo permanent de la chaîne n’est plus simplement "apposé" mais est désormais incrusté avec un effet de "fusion" dans l'image. Il est aussi poussé, comme les autres éléments de l’autopromotion, au plus proches du bord de l’écran, à la limite de la zone des 5% autour de l’image. Dans les bandes-annonces, le logo TF1 translucide s’efface en rendant plus visible son chiffre "1" avant de laisser place à la typologie du programme ("Ciné Dimanche", "Événement", …) et son jour de diffusion. Deux familles de typographies sont utilisées à l’antenne. Selon nos constatations, il s’agit de la Config Condensed d’Adam Ladd pour les informations horaires et de la Karu de la fonderie Fenotype pour les informations relatives au programme. La bande-annonce se clôture par un "packshot programme", construit selon un gabarit adapté pour chaque bande-annonce, avec les effets de parallaxe et un travail inspiré des médias print. « Il y a beaucoup de travail et énormément de détails dans chaque packshot, sur le skin, sur la lumière... On a de la chance d’avoir beaucoup de graphistes de talent dans les équipes. Il n’y a pas de template industriel, on est sur du "fait-main". On en est fiers ; on renoue avec un savoir-faire propre à TF1. » Les visuels créés peuvent ainsi être réutilisés plus facilement sur les autres supports de communication du groupe. Maylis Carçabal, directrice communication et marques du Groupe TF1 précise : « Ce nouveau système facilite vraiment la cohérence entre les packshots à l’antenne et les supports visuels, les 'key-arts'. Ce travail très épuré nous permet une déclinaison naturelle de nos campagnes d’affichage, de presse ou sur les réseaux sociaux. » En quête de fluiditéCette nouvelle identité visuelle vise également à rendre l'antenne plus fluide et plus rapide, en évitant notamment toute "rupture" et en se rapprochant des codes du digital. Les typographies et le logotype TF1 sont davantage animés à l'écran : « Nous ne voulions plus de la 3D mais nous n'avons pas pour autant fait le choix du flat design, qui à notre sens risque de lasser.» L'animation du logo TF1 a ainsi été simplifié, avec un effet de translation qui remplace la rotation. Des effets de transitions en "slide" font également partie intégrante de l’habillage. « Nous sommes allés chercher quelques codes que les gens ont l’habitude de voir et de consommer en digital, nous les premiers. Cependant ce n’est pas la grammaire unique de l'habillage, seulement une partie des éléments » explique Yoann Saillon. Par ailleurs, de nouveaux types d’éléments "hybrides" et plus courts ont été créés pour limiter toute "rupture", notamment un format de jingle pub intégrant le teaser d'un programme : « Aujourd’hui, pour promouvoir un programme, nous passons par un module de 12 à 15 secondes, collé à un jingle pub de 4 secondes, soit 20 secondes pour annoncer le programme du soir. Dans cette course à la dynamique pour stimuler le téléspectateur, nous avons voulu trouver un moyen de contracter cela en 6 secondes, sans impacter l’efficacité du message. » Les jingles pub sont également raccourcis, passant de 4 secondes à 3 secondes. Des "écrins publicitaires"Un soin particulier a été apporté aux jingles pubs, appelés "écrins publicitaires" par la direction artistique. "Ce n’est pas juste une posture ! » annonce Yoann Saillon. « Nous avons cherché à valoriser ces espaces, sachant que les jingles pub sont également la première vitrine de l'habillage antenne avec des dizaines de diffusion par jour" Ce travail vise ainsi à mieux valoriser l'antenne pour la marque, le téléspectateur et l'annonceur. Deux types de jingles pub ont été prévus. Pour les "cases stratégiques" (notamment l’access et le prime-time), des modules événementiels seront désormais proposé avec des plans en 8K tournés directement sur les plateaux de tournage des programmes. Ci-dessous deux exemples : Les trois lettres PUB, stylisées comme dans l’habillage de 2013, apparaissent ainsi par transparence dans l’univers du programme avec un effet d’ondes de lumière, écho au slogan de la chaîne ("partageons des ondes positives"). Des paysages français sont désormais au premier plan, mis en valeur par des "beauty shots", des plans de drones tournés en 8K. « Nous avons eu la volonté d’aller chercher de la proximité, en France, dans nos territoires, avec un ancrage réaliste. » nous confirme Yoann Saillon. La crise du Covid-19, arrivée pendant la conception de l’habillage, n’a fait que confirmer cette intention : « Ça fait du bien de voyager dans ces paysages français, ultramarins et métropolitains. C’est positif, c’est solaire, c’est joyeux, on respire ! » Des milliers de prises de vues ont été réalisées, pour un concept voué à évoluer au fil du temps. « La saisonnalité est importante, il va falloir faire vivre cet habillage. Demain, nous pourrons avoir une orientation plus printanière, plus fraîche. Ce concept est déclinable à l’infini, nous povons l’enrichir constamment pour éviter le phénomène d’usure et de lassitude, avec des univers plus urbains dans quelques années par exemple ». Un évolution de l'habillage sonoreLe thème musical évolue, tout en gardant ses fondamentaux. Le thème instauré en 2013 de 6 notes a été retravaillé par Santi (directeur de Une Musique, TF1 Entertainment), et l’agence Start-Rec. « La mélodie se termine désormais sur une note positive. Actuellement la note finale redescend. Avec la volonté de raccourcir les jingles pubs de 4 à 3 secondes, il fallait que l’on raccourcisse aussi le son. Nous avons donc conservé les 3 premières notes et ouvert la quatrième, ce qui amène quelque chose de plus aspirationnel et positif. » Cette signature sonore sera déclinée dans des versions plus longues pour d’autres supports, ainsi que pour des campagnes de communication : « Ce thème est particulièrement important en radio où nous avons souvent des campagnes. Il s’intégrera naturellement en ouverture de spot et permettra de mieux nous reconnaitre » souligne Maylis Carbacal. Les autres évolutionsL’évolution de l’habillage antenne intègre de nouveaux modules d'auto-promotion des programmes du groupe, reprenant celle de la chaîne mère. Un nouveau tapis sonore (musique de fond) vise à mieux valoriser le programme quelle que soit sa chaîne et son genre. Ce “sommaire groupe” est introduit par le programme de TF1, tandis que les programmes des autres chaînes sont exposés en images fixes. Lorsqu’il est diffusé sur une autre chaîne, le programme de celui-ci est complété par un extrait vidéo. Le générique "Une création TF1" a également été retravaillé, dans l’optique de donner une stature plus "cinématographique" aux créations de la chaîne. Selon nos informations, ce générique a été produit par l'agence 17mars. Enfin, si la charte info de septembre 2018 (voir notre article) ne va pas évoluer, le générique météo devrait lui changer dans un second temps. « C’est un programme à part entière fort et puissant, il va prendre le caractère de ce nouvel habillage. On va laisser un peu de temps et un retour d’expérience et garder aussi un petit peu de surprise ! » conclut Yoann Saillon. Découvrez la bande démo de l’habillage, présenté à la presse ce mardi : Ce nouvel habillage de TF1 est à l’antenne depuis ce matin, et à retrouver dans la médiathèque du site :
Crédits Direction artistique du groupe TF1 : Yohan Saillon Agence : Naked (Patrick Delobelle) Musique : Santi (Une Musique), Start-Rec Générique "Une création TF1" - agence : 17mars Article : J. Frarier - B. Luneteau – V. Socha Interview : J. Frarier – B. Luneteau Médiathèque : M. Paperou
Posté par Bastien Luneteau
@azerty774 dans TF1 à 06:44 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter Tags pour ce billet: tf1
Samedi, 25 août 2018Le nouveau décor des journaux de TF1
Ce lundi 27 août, TF1 mettra à l'antenne un nouveau décor pour ses journaux. Pour lenodal, découverte en avant-première des nouveautés à l'antenne et en coulisses avec Thierry Thuillier, Directeur Général Adjoint Information Groupe TF1, et Yoann Saillon, Directeur Artistique de l'Information.
Une volonté de proximité avec le télespectateur Avec ce nouveau décor, la chaîne souhaite retrouver plus de proximité avec le télespectateur et mieux différencier ses éditions. Ainsi, le plateau conçu par Olivier Illouz et mis en lumière par Frédéric Dorieux a été pensé pour être très modulable, au service d'une nouvelle charte de réalisation. Les "satellites" de la table peuvent être déplacées, les lumières peuvent être adaptées et 4 nouvelles caméras sur rails ont été installées. Découvrez en vidéo le nouveau décor ci-dessous : Pour les journaux de Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray, le présentateur s'installera derrière l'ilôt central. Son invité sera situé à sa gauche, à 1m70 de lui (contre 2m20 précédemment) : "C'est une proximité qui permet à la fois plus de convivialité mais aussi plus de pression physique lors des interviews" explique Anne-Claire Coudray. Gilles Bouleau ajoute : "En somme, c'est valable tant pour Mylène Farmer que pour Bruno Lemaire !". Ce positionnement permet d'accueillir ainsi jusqu'à 4 invités. En édition spéciale, le module situé derrière le présentateur se placera devant la table centrale, à la droite du présentateur afin d'y accueillir 4 invités au lieu de 2. Une autre table pourra être ajoutée à l'occasion afin d'accueillir jusqu'à 8 invités. "Ce plateau pourra éventuellement être utilisé pour les prochaines élections européennes, mais rien n'est encore décidé" indique Thierry Thuillier. "Il y a beaucoup d'espace maintenant que la table est plus petite. Le 19 novembre, je vais même pouvoir accueillir les 33 candidates à Miss France ! " ajoute Jean-Pierre Pernaut. Ce module, installé sur rails, s'éloignera de la table centrale pour le 13h, afin que Jean-Pierre Pernaut puisse s'installer autour. Une charte de réalisation repensée Une nouvelle charte de réalisation a été développée : elle privilégie la proximité des présentateurs avec le téléspectateur et l'utilisation des écrans du décor. Les caméras fixes en face du présentateur ou cachées dans des meurtrières ont été supprimées, au profit de quatre caméras sur rails (deux sur l'intérieur du plateau, deux sur l'extérieur), afin d'obtenir une réalisation plus dynamique. Autour du plateau, un écran LED de 70m² a été installé : "On a même poussé le fabricant américain à trouver une solution pour épouser les courbes. C'est la première fois en Europe !" annonce Thierry Thuillier, qui complète : "Avec cette qualité d'image, on cherche à mettre le présentateur en immersion dans l'image". L'apparition d'informations en réalité augmentée sera donc par ailleurs réduite : "C'était un pansement sur une jambe de bois et nous souhaitons l'utiliser à bon escient" explique Yoann Saillon en parlant la qualité des écrans du précédent plateau, qui étaient les mêmes depuis 2006. Anne-Claire Coudray complète : "C'est libérateur comme plateau. On quitte notre bunker pour revenir vers l'extérieur ! Chaque mouvement de caméra a un sens logique. On pourra s'appuyer dessus pour nos lancements". Jean-Pierre Pernaut complète : "Pour la première fois à TF1 les écrans de contrôles suivent la caméra : on ne quitte plus le télespectateur des yeux". Après deux jours de répétitions, 23 positions de caméras ont été retenues pour les journaux du soir et du week-end, 14 pour les journaux de Jean-Pierre Pernaut. "Et on en a encore découvert une magnifique hier" s'enthousiasme Gilles Bouleau. Les images en boucle derrière le présentateur ont également été revues afin d'en améliorer la qualité. Une vue en 2x6K a ainsi été tournée depuis la place de la Concorde, entre 18h et minuit ; la couleur du ciel pourra être adaptée pour coller le plus à celle du jour. Entre deux changements de fond, c'est la lumière (entièrement LED sauf pour l'éclairage des présentateurs) qui pourra être adaptée. Une nouvelle façon de produire les journaux Ce changement de décor s'accompagne d'une évolution plus générale sur la façon de produire les sessions d'information. Alors que la concurrence des chaînes d'information est particulièrement forte et que de nouveaux formats et modes de consommations se développent en ligne, TF1 souhaite mieux rythmer et moderniser ses éditions. La scénarisation des journaux, à travers de nouveaux formats de sujets, des moyens technologiques (fond vert, infographies, 3D, réalité augmentée...), ou une réalisation plus rythmée (mouvements de caméras, écrans géants...) apparait ainsi comme nécessaire, notamment pour TF1. Thierry Thuillier annonce : "Il faut désormais produire les journaux comme des émissions". Yoann Saillon complète :"Aujourd'hui il faut rythmer l'information, être plus elliptique parfois. Il ne faut plus faire de longues phrases, mais problématiser, angler, créer de l'enjeu. La rédaction travaille sur les sujets, nous on apporte "l'info-décor" et comment on va pouvoir mettre cela à l'antenne. Cela passe aussi par des répétitions plus nombreuses, plus d'anticipation et des rôles encore mieux définis entre les différents métiers.. En coulisses, de nouveaux postes de producteurs éditoriaux ont ainsi été créés, sous la responsabilité de la Direction Artistique de l'Information. Ils travaillent sur de nouveaux formats et font le lien permanent entre l'éditorial et l'artistique pour chaque édition. "Ce sont des journalistes qui ont une appétence artistique". En parallèle, un travail de réflexion sur les interventions en plateau a été mené : "Les plateaux prennent une place aussi importante que les sujets : c'est ce qui permet de se démarquer". De nouveaux formats ont ainsi été créés, comme "Timeline" qui résumera les faits et dates marquants d'un événement, et apparaitront en réalité augmentée sur le plateau. "Nous voulons garder la réalité augmentée pour le spectaculaire et le didactique". Ces séquences ont par ailleurs également été pensées pour une utilisation hors antenne, sur le numérique. Par ailleurs, le fond vert est désormais intégré au plateau du journal en épousant les formes du studio. Ce fond d'incrustation, qui peut être masqué par un écran géant, servira principalement pour la météo, notamment dans "20H Le Mag". Il pourra aussi être utilisé de manière exceptionnelle pour de l'éditorial ; "c'est la garantie de pouvoir faire de la 3D" indique Yohann Saillon. "Ce plateau, c'est une façon de parler de l'info qui est complètement différente. Il y aura toujours un temps pour le news, pour les chroniques et le plateau, puis pour le magazine : nous souhaitons marquer plus scénographiquement ces différences. Mais on ne va pas tout lancer tout de suite, c'est une Ferrari que l'on va commencer à piloter à 50km/h !". Couleur "champagne" Une nouvelle couleur "champagne" aux teintes dorées a été choisie pour compléter la charte graphique de l'information ; elle est présente en particulier sur le générique, les typos et les infographies. Ce choix vise à renforcer le côté "premium" que vise TF1 pour ses journaux. Une nouvelle typographie fait également son apparition dans les génériques, infographies et synthés : "elle a plus d'empattement ; nous l'avons voulu plus lisible, plus stricte, puissante, statutaire. Elle apporte un équilibre avec les autres évolutions aux tonalités plus douces sur la réalisation". Selon nos constatations, il s'agit d'une dérivée de la typographie Nexa. Quelques retouches ont été également apportées sur l'utilisation du logo TF1 dans le générique (qui l'ouvre dans sa version transparente) et sur la mise en avant du logo de l'édition. Désormais, il apparaitra en haut à droite de l'écran, à côté du logo permanent TF1. Un nouveau générique Le générique du journal, inchangé depuis quelques années, a également subi un lifting et a été recomposée par un orchestre de 42 cordes. Il est désormais légèrement plus court (8 secondes au lieu de 10) et accéléré. Son arrangement marque une évolution majeure par rapport aux précédentes versions aux tonalités graves : "Nous voulions 'désanxiogénéiser', dédramatiser l'entrée dans le journal qui présente souvent des informations dramatiques. Cela passe par une musique avec un côté plus ouvert tout en gardant de la puissance et la mélodie que tout le monde connait" précise Yoann Saillon. Pour l'anecdote, le générique original de 1990 présentait quelques similitudes de construction mélodique avec la musique du film Les dents de la mer (à écouter ici). Trois mois de travail ont été nécessaires pour ce nouvel arrangement, avec les équipes musicales de Santi (Directeur de Une Musique, TF1 Entertainment) Rendez-vous lundi 27 août à 13h pour découvrir ces modifications à l'antenne. Article : Bastien Luneteau et Johann Frarier Crédits photos 1 et 6 : TF1 / Benoit Florençon Lundi, 15 janvier 2018L'identité visuelle de TFX et TF1 Séries Films
Au cours d'une conférence de presse le 9 janvier dernier, le Groupe TF1 a présenté TFX et TF1 Séries Films, les nouveaux noms qu’adopteront NT1 et HD1 à la fin du mois de janvier. Ces nouvelles identités accompagnent un repositionnement éditorial des deux chaînes et s’inscrivent dans une vaste stratégie de rénovation de l’ensemble des antennes du groupe.
Pour lenodal, découverte de ces nouvelles identités avec Xavier Gandon, directeur des antennes TV et digitales du groupe (TF1, TMC, TFX et TF1 Séries Films) et David Sedel, directeur artistique du groupe TF1. Mise à jour du 29/01/2018 : Retrouvez en fin d'article la vidéo du lancement de TF1 Séries Films Vers une cohérence de groupe Avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante en 2016, le Groupe TF1 s'est lancé dans le rapprochement de ses différentes antennes et la redéfinition de leurs lignes éditoriales respectives : "C’est un travail que nous avons initié il y a deux ans avec l’arrivée de Gilles Pélisson et d’Ara Aprikian et la mise en place de ce que l’on appelle la stratégie multi-chaînes" nous explique Xavier Gandon. Pour le groupe, il s’agit de passer d’une gamme de marques hétéroclites à un ensemble cohérent de chaînes, en renforçant leur positionnement et leur rattachement à la maison mère, TF1. Le rebranding de TMC en septembre 2016 constitue la première étape de cette opération, avec la mise en place d’un nouvel habillage. Le nouveau logo de TMC, qui reprenait certaines caractéristiques du logo de TF1, esquissait déjà le début d’une identité cohérente à l’échelle du groupe. Les logos de TFX et de TF1 Séries Films marquent davantage encore la filiation avec la maison mère par la reprise de la typographie du logo de TF1. Notons par ailleurs que le nouveau logo de LCI, à l’antenne depuis août dernier, s’inscrit également dans cette tendance (voir notre article) La réflexion stratégique menée sur ces nouvelles marques a mobilisé plusieurs départements au sein du groupe, avec le support de l’agence W. Xavier Gandon précise : "Il s’agit d’un travail mené en commun par la direction de l’antenne, la direction artistique ainsi que la direction des marques. L’agence W nous a aidé sur l’optimisation et la mise en cohérence de notre portefeuille de marques". David Sedel ajoute : "Une ébauche de logo a été proposée aux agences qui ont travaillé sur l’habillage des chaînes, avec un certain nombre de recommandations à respecter. Elles avaient la liberté de l’adapter pour l’antenne, à condition de conserver le cartouche et le nom". Pour Xavier Gandon, la création d’une unité graphique entre les différentes marques du groupe TF1 est devenue nécessaire, aussi bien auprès des téléspectateurs que des professionnels : "Je pense que c’est bien de montrer au public, même si cela tient du ressenti, que nos chaînes appartiennent à la même famille. En outre, c’est important que les personnes avec qui nous sommes en contact (les producteurs d’émissions, les talents, les publicitaires) perçoivent la cohérence d’ensemble. C’est aussi un moyen de gagner en efficacité". Cette stratégie d'identité de marque plus affirmée, qui s'accompagne d'un cohérence graphique de chaînes d'un même groupe, est une tendance forte. Dans un contexte de concurrence accrue et face à l'émergence de nouveaux acteurs venus du numérique, les chaînes ont besoin d'une identité plus forte et d'un rebranding qui dépasse l'écran de télévision historique. On observe ainsi une approche similaire chez Canal+ (avec ses chaînes C8, CNEWS et CSTAR), NextRadioTV (avec BFMTV, BFM Business et BFM Paris) ou France Télévisions qui lance le 29 janvier sa nouvelle identité visuelle pour sa marque et l'ensemble de ses chaînes. TFX : un univers pop pour séduire les millennials Réorientée vers le public des "millennials" (âgé de 15 à 34 ans), TFX propose une programmation résolument tournée vers le divertissement. Pour incarner cette chaîne, le groupe a retenu la proposition de l’agence argentine Superestudio, qui avait précédemment travaillé sur l’habillage de TMC : "Nous voulions faire de TFX une chaîne de télévision attractive et puissante, mais une chaîne différente, qui s’adresse à un public spécifique" détaille Xavier Gandon. "La proposition de Superestudio nous a séduit. C’est aussi une agence qui, venant d’un autre continent, a moins connaissance des habitudes françaises ou européennes : elle était peut-être plus à-même de proposer des choses hors cadre". L’habillage de la chaîne, coloré et dynamique, s’inscrit pleinement dans les codes identifiés par la jeune génération. Les jingles pubs mettent en scène le logo de la chaîne et le projettent dans des univers plastiques et graphiques extrêmement variés : "Les jingles pub, avec cette alliance de 2D et de 3D, nous ont vraiment séduit par leur originalité. L’idée était de proposer quelque chose qui ne ressemble pas à ce que l’on peut voir dans l’univers télé français" souligne Xavier Gandon. L’autopromo propose plusieurs variations autour du X, notamment dans l’utilisation des diagonales. Le triangle, mis en valeur dans le logo de la chaîne, est également assez présent — jusque dans la typographie, aux formes assez anguleuses. Le logo de la chaîne apparaît en 3D, que ce soit en ouverture / fermeture de bande-annonce ou dans l’habillage dynamique. Enfin, les différents éléments sont déclinés dans une palette de couleurs acidulées. Afin de se rapprocher de son public, la chaîne va également renforcer sa présence sur le numérique. Une dimension importante aujourd’hui qui fait partie intégrante de la réflexion sur un nouvel habillage : "Aujourd’hui, nous intégrons dans tous nos appels d’offres des déclinaisons de l’habillage pour les réseaux sociaux" précise David Seidel. TF1 Séries Films : un habillage premium et une filiation marquée avec TF1 La chaîne du groupe dédiée à la fiction élargit son offre en contenus inédits, avec l’arrivée de nouvelles séries et une programmation cinéma affirmée. Pour souligner cette montée en gamme, la chaîne se part d’un nouvel habillage, conçu par l’agence 17MARS. La chaîne, qui s’appuie principalement sur le catalogue du groupe, souhaitait également affirmer son lien de parenté avec la maison mère : "On retrouve des éléments de l’habillage de TF1, mais qui ne sont pas utilisés de la même manière" précise Xavier Gandon. On retrouve ainsi certains effets de relief et de profondeur présents dans l’habillage de TF1 : le principe des blocs en 3D est repris et étendu avec de nouvelles animations. L’habillage joue particulièrement sur des effets de lumière qui confèrent un aspect premium à la chaîne — animation du logotype, apparition des typographies, arrière-plans… Les jingles pub reposent sur le principe de l’ellipse : un même décor apparaît en deux temps, révélant un rebondissement — une scène de crime dans un parking, une effraction dans un tombeau… Communiquer par les contenus Si le lancement de TFX et TF1 Séries Films ne s’accompagnera pas à proprement parler d’une campagne de communication, le groupe mise avant tout sur les programmes pour faire connaître le nouveau positionnement de ses chaînes. Ainsi, comme l’explique Xavier Gandon : "Par exemple, quand on aura un lancement de programme sur TFX, ce sera l’occasion d’en faire la promotion sur TMC, sur TF1, sur TF1 Séries Films… et de la même manière, quand on aura le lancement d’une grosse série inédite sur TF1 Séries Films, ce sera l’occasion de diffuser quelques bandes-annonces qui permetteront de voir l’identité de cette nouvelle chaîne vivre sur TF1 ou sur TMC". TF1 Séries Films sera officiellement lancée lundi 29 janvier tandis que TFX sera lancée le lendemain, mardi 30 janvier, à 20h50. Des lancements qui seront à suivre, en vidéos, sur lenodal. MAJ 29/01/2018 21h25 : retrouvez ci-dessous la vidéo du lancement de TF1 Séries Films, avec les premiers éléments d'habillage diffusés
Posté par Valentin Socha
@valentinsocha dans TF1 à 17:55 | Commentaires (3) | Rétroliens (0) Tweeter
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