Nuage de tagsécrit élections été 2d 3D 16/9e 17mars 30anscanal abstrait Alain de Pouzilhac allemagne animation arte autopromo bandes-annonces bbc bfmtv canal+ Christine Ockrent christophe valdejo cinéma club des da couleur danemark devilfish dixonbaxi dream on elections etats-unis etienne robial europe eurosport exposition flat design france 2 france 3 france 4 france 5 franceinfo francetv Gédéon grèce habillage haute définition identité visuelle idents imprévu inédit info italie jeux olympiques jingles pub journal jt lancement les demoiselles live action logo météo m6 manvsmachine Marie-Christine Saragosse marketing matt pyke minimaliste motiondesign motionfanclub motion palace movement municipales noel noel14 orange origami podcast politique pop présidentielle 2017 présidentielle 2022 promax promaxeurope2015 promis récompense ramon & pedro rencontre rouge royaume-uni ruedi baur sport stratégie suisse télécréateurs teaser tf1 timelapse TV5 Monde typo vector soul view water nyc
Billets récents
Catégoriessrc="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js"> ArchivesRecherche rapideNOUS CONTACTEREnvoyez-nous un email sur
contact[at]lenodal.com |
Mercredi, 6 avril 2022Le dispositif de France Télévisions pour les soirées électorales de la Présidentielle
Au cours d’une conférence de presse à laquelle lenodal a pu assister, France Télévisions a dévoilé mardi son dispositif pour les soirées électorales de l’élection présidentielle. Proposées dans un habillage renouvelé, ces soirées mettront l’accent sur les nouvelles technologies et s’installeront pour la première fois dans le hall d’accueil du siège de France Télévisions.
Une identité commune Les élections municipales, en 2020, avaient marqué l’arrivée d’un nouvel habillage sonore et visuel pour les soirées électorales de France Télévisions, plus en accord avec la charte graphique du groupe public (lire notre article). Si l’identité sonore composée par Jérôme Coullet reste inchangée, les codes visuels évoluent à l’occasion des élections présidentielle et législatives. La figure de Marianne demeure l’emblème de cet habillage, mais elle est présentée cette fois-ci avec un effet de trame diagonale. Un visuel inspiré par le portrait du président Georges Pompidou, œuvre emblématique de l’art cinétique, réalisée en 1976 par le peintre Victor Vasarely et exposée dans le hall du Centre Pompidou. Cette ligne diagonale fait office de « fil rouge » de l’habillage : on retrouve ce motif dans les génériques, les transitions, les infographies… Le groupe a souhaité, une fois de plus, proposer un habillage cohérent à travers ses antennes linéaires mais aussi ses plateformes numériques. « L’idée, c’était de faire en sorte que France Télévisions parle d’une seule voix lors de cette séquence démocratique » explique Arnaud Vincenti, directeur artistique de l’information. Les infographies seront par ailleurs mutualisées entre les antennes de France 2, France 3 et Franceinfo, les antennes régionales et les plateformes numériques du groupe. Un effort de cohérence porté jusque sur le travail d’iconographie : « On a photographié les candidats à l’élection lorsqu’ils venaient sur les rendez-vous d’information, de telle façon à avoir une unité photographique. Ces images alimenteront l’ensemble des infographies de cette séquence électorale » raconte Arnaud Vincenti. © France.tv L'arène démocratique Comme à chaque élection présidentielle, France 2 prendra l’antenne vers 18h30 pour deux soirées spéciales. Mais, pour la première fois, ces soirées se dérouleront en partie dans le hall d’accueil du siège de France Télévisions, et non plus uniquement en studio. Un choix dicté par une volonté de transparence, alors que la relation entre les citoyens et les journalistes semble s’être fragilisée au cours des dernières années. « Nous voulions installer cette séquence présidentielle au cœur du bâtiment de France Télévisions, là où les équipes travaillent et font l’information. C’est une façon de montrer l’envers du décor avec ses salariés, ses journalistes, ses techniciens. Nous ne sommes plus dans un plateau caché, mais en plein jour » explique Arnaud Vincenti. Le générique mettra en valeur ce dispositif exceptionnel dès l’ouverture de la soirée : il est construit autour de prises de vues en time lapse du hall, dans lesquelles ont été incrustées des images de l’Élysée.
Ce plateau, installé au cœur du siège du groupe public, a été pensé comme le hub de ces soirées électorales : Laurent Delahousse fera le lien entre les envoyés spéciaux dans les QG des candidats et annoncera les résultats. Anne-Sophie Lapix sera, quant à elle, sur le plateau C, au sous-sol du siège, dans le décor habituel des JT de la chaîne : elle y accueillera les invités de la soirée et animera des débats. Un large écran, installé dans le hall, permettra de faire le lien entre les deux journalistes. Un tunnel modélisé en 3D matérialisera la « connexion » entre les plateaux : Anne-Sophie Lapix y apparaîtra dans le décor du JT, en pied, faisant face à Laurent Delahousse. © France.tv Pour parfaire le réalisme de cette séquence, les équipes de France Télévisions se sont appuyées sur la technologie XR, déjà expérimentée par Disney lors du tournage de la série The Mandalorian. Le décor est généré en temps réel suivant les données des caméras : de cette façon, il suit parfaitement les mouvements du cadre pour recréer un effet de parallaxe et simuler la perspective. Le rendu est ensuite projeté dans un écran haute résolution, pour renforcer la sensation d’immersion. France 2 a déjà exploité cet effet de parallaxe dans certains décors de ses rendez-vous d’information, notamment lors des élections municipales de 2020. Si l’effet était principalement utilisé pour ses qualités esthétiques jusque-là, l’ambition est tout autre pour cette élection présidentielle avec cette « porte virtuelle », qui implique de traduire à l’image cet effet de profondeur. Le recours à la technologie XR a permis de faciliter les interactions entre les présentateurs de la soirée. À l’inverse d’un fond vert, qui induit un dispositif virtuel, Laurent Delahousse et Anne-Sophie Lapix peuvent ici se voir et adapter leur écriture en conséquence. « Nous avons vraiment essayé avec Jérôme Revon [réalisateur de ces soirées électorales, NDLR] de se mettre du point de vue du téléspectateur pour créer une rencontre aussi fluide que possible entre Laurent et Anne-Sophie. Laurent pourra voir directement Anne-Sophie dans le grand écran du plateau ; Anne-Sophie, de son côté, verra le retour de Laurent via un écran de contrôle » explique Arnaud Vincenti. Enfin, un écran tactile, disposé à gauche du grand écran et piloté par Jean-Baptiste Marteau, complète le dispositif. Doté d’une interface renouvelée, il permettra de contextualiser les résultats à l’aide de cartographies, de données socio-démographiques et par l’intégration des réseaux sociaux. © France.tv La réalité augmentée au centre du dispositif Depuis 1995, et cette année encore, c’est Jérôme Revon qui réalise les soirées électorales de la Présidentielle pour France 2. Un rendez-vous privilégié pour expérimenter certaines innovations — en 1995, le fameux duplex à moto de Benoît Duquesne, accompagné d’un dispositif équivalent à celui du Tour de France, avait marqué les esprits. Lors de la Présidentielle 2017, France 2 s’était déjà largement appuyé sur la réalité augmentée pour proposer des infographies intégrées au décor (lire notre article). Une technologie depuis largement répandue au sein des productions du groupe. Cette année encore, le groupe public mise sur la réalité augmentée pour ses soirées électorales, avec toutefois la volonté d’exploiter pleinement le potentiel architectural du siège. « Travailler sur un volume scénique aussi important nous permet de proposer une mise en scène en réalité augmentée qui puisse servir le propos éditorial. Nous allons pouvoir architecturer l’information » explique Arnaud Vincenti. Les équipes artistiques se sont ainsi appuyées sur les volumes et les lignes du bâtiment, conçu par l’architecte Jean-Paul Viguier à la fin des années 90, pour y faire intégrer des infographies en 3D. La profondeur du hall est utilisée pour créer des graphiques séquencés, tandis que les étages permettent de jouer l’effet d’échelle. © France.tv Cette utilisation de la technologie au service de la datavisualisation permet, pour Arnaud Vincenti, de donner d’autant plus de sens aux informations présentées : « En jouant sur la profondeur du hall, lorsqu’on présente une chronologie, on comprend que ce qui est plus loin à l’image est plus ancien ; ce qui est plus proche, plus récent. Ce qui est intéressant dans cette utilisation de la réalité augmentée, c’est qu’elle induit un sens éditorial qui est totalement cognitif, transparent pour tout le monde ». Johanna Ghiglia interagira avec ces infographies depuis les coursives du hall, au 2e étage D’autres éléments virtuels participent au décor de la soirée, en complément des éléments de mobilier physique, imaginés par Franck Fellmann. C’est le cas de la figure de Marianne, qui trônera de façon monumentale en haut du hall. « Elle incarne naturellement la démocratie, la République. Elle sera aussi active dans la révélation des résultats, à 20h » précise Arnaud Vincenti. © France.tv Ce dispositif en réalité augmenté repose notamment sur une cable cam (ou spider cam), une caméra suspendue dans les airs à l’aide de quatre câbles, capable de se mouvoir partout dans le hall. Conçue à l’origine pour les retransmissions sportives, cette caméra, couplée à un dispositif en réalité augmentée, a notamment été utilisée pour la présentation des équipes lors du match de rugby France / Nouvelle-Zélande, en novembre dernier. Les mouvements de la cable cam participeront pleinement à la mise en scène des infographies en réalité augmentée : la caméra pourra accompagner les animations, zoomer pour attirer l’attention sur un détail, ou se mettre en contre-plongée pour magnifier une illustration. « Grâce au talent de Jérôme [Revon], nous allons utiliser cet outil pour, en quelque sorte, raconter une histoire et essayer d’être le plus pédagogue possible » précise Arnaud Vincenti. Le dispositif scénique proposé par France 2 profite également aux autres antennes du groupe. Pour ses soirées électorales, Franceinfo adaptera ainsi les infographies en 3D à l’architecture de l’atrium, un autre espace du siège parisien où est installé son studio. L’émission Outre-Mer 2022, diffusée pendant la campagne électorale et tournée au siège de La 1ère à Malakoff, utilisait déjà la réalité augmentée. « Ce développement de la 3D sur l’ensemble des antennes, au-delà de l’économie d’échelle, permet aussi de créer un effet de gamme autour de l’usage des bâtiments de France Télévisions » précise Arnaud Vincenti. © France.tv La fabrique des soirées électorales Si les nouvelles technologies ont été investies pour le rendu antenne de ces soirées électorales, elles ont eu aussi une place prépondérante dans leur préparation. Les équipes artistiques ont ainsi modélisé l’ensemble du dispositif en 3D, qu’ils ont pu ensuite visualiser à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. Cette étape a permis à l’ensemble des équipes impliquées de tester et de valider, à distance, les axes de caméra, les lumières ou encore les couleurs du décor. « Il y a un mois, j’ai montré à Laurent [Delahousse] et à Anne-Sophie [Lapix] le décor tel qu’il était » raconte Arnaud Vincenti. « Ils ont tout de suite pu se projeter dans cet imaginaire collectif que nous étions en train de façonner, nourrir leur propos et leur écriture ». La préparation des soirées électorales aura demandé près de 9 mois de travail, et l’implication de nombreuses compétences au sein du groupe. Les équipes de la Fabrique France.TV ont travaillé l’habillage et son intégration en réalité augmentée, tandis que le MédiaLab a pu apporter son expertise sur certaines innovations technologiques. « Nous sommes particulièrement fiers d’avoir fabriqué cette soirée à 90% avec des compétences internes » conclut Arnaud Vincenti. Nous vous donnons rendez-vous les dimanche 10 et 24 avril pour suivre notre couverture des soirées électorales de la Présidentielle sur notre compte Twitter @lenodal. Nous reviendrons dans un prochain numéro de Lenodal Le Podcast sur les habillages proposés à l’occasion de cette Présidentielle. Crédits Direction de l’information : Laurent Guimier Direction des rédactions nationales : Michel Dumoret Direction artistique de l’information : Arnaud Vincenti Conception habillage : La Fabrique France.TV / atelier vidéographie Intégration réalité augmentée : La Fabrique France.TV / cellule graphisme temps réel Écran tactile et outil VR : MédiaLab Cable cam : XD Motion Décor : Franck Fellmann Direction de la photographie : Nicolas Usdin Réalisation : Jérôme Revon Article : Bastien Luneteau, Valentin Socha
Posté par Valentin Socha
@valentinsocha dans France Télévisions à 08:24 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter Mardi, 17 novembre 2020Un nouveau moving logo pour Canal+
Mardi 4 novembre, jour de son 36e anniversaire, Canal+ a dévoilé un nouveau moving logo. Pour Canal+, cette nouveauté s'inscrit en réalité dans une évolution plus profonde de son identité visuelle et illustre la stratégie de transformation du groupe.
Phillipe Vignola (directeur artistique corporate du Groupe Canal+) et Olivier Degrave (directeur de création) reviennent sur ce projet pour lenodal. Un groupe en pleine mutation En 2015, l'arrivée de Vincent Bolloré en tant que président du conseil de surveillance de Canal+ a marqué un tournant stratégique pour le groupe, désormais tourné vers son développement à l'international. « Nous sommes passés d'un groupe franco-français à un groupe international. C'est un changement de dimension complet. Nous avions besoin de refléter cette transformation et de travailler notre singularité, pour montrer que nous ne sommes pas un média comme les autres » résume Philippe Vignola. Le développement des plateformes numériques a eu également un effet accélérateur pour Canal+. L'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché des contenus (Netflix, Amazon ou Apple) a poussé le groupe à développer sa propre plateforme en ligne, myCanal, qui s'ajoutent aux 30 chaînes chaînes linéaires et 10 chaînes en OTT (over-the-top). « Une certaine partie du public en France perçoit Canal+ comme une chaîne de télévision, ce que nous ne sommes plus seulement » explique Olivier Degrave « À l'international, Canal+ est davantage reconnue en tant que producteur, diffuseur et distributeur de contenus. La marque Canal+ est donc de plus en plus présente en tant que "marque ombrelle", et moins en tant que "marque chaîne". C'est cette marque ombrelle que nous souhaitons réaffirmer et mieux valoriser ». Ce travail sur la marque globale, commandé en interne par Emilie Petrini (directrice de la marque Canal+), est une démarche relativement inédite dans l'histoire du groupe. Olivier Degrave poursuit : « Nous avions travaillé sur la marque Canal+ Groupe en produisant un logo, du papier à en-tête, des cartes de visites… Mais cela restait un travail relativement "administratif". Nous n'avions jamais réellement pensé d'identité en mouvement pour la marque ombrelle ». Cette stratégie trouve un écho chez d'autres acteurs de l'audiovisuel, qui ont tout à la fois lancé de nouvelles marques pour leurs plateformes (myTF1, 6play…) et renforcé considérablement leur identité de groupe, jusqu'à fusionner les deux dans le cas de france•tv. Une manière de ne pas perdre en visibilité face aux géants du numérique, qui misent déjà sur une communication globale à l'aide d'une marque unique. Une performance artistique À partir de 2009, les habillages des chaînes Canal+ s'inscrivent dans les principes du creative playground, édictés par la Direction artistique. L'habillage est composé à partir de prises de vues réelles, joue davantage sur l'abstraction que sur la figuration, et la lumière devient le medium de référence. La Direction artistique va également s'appuyer sur des dispositifs réels. Ce moving logo n'y fait pas exception et se présente davantage comme une performance artistique. « L'idée du dispositif réel est encore plus important dans une expression digitale » explique Olivier Degrave. « Derrière la plateforme myCanal, il existe une éditorialisation humaine. Si on doit le penser graphiquement, notre valeur ajoutée à Canal+, c'est de tourner nos habillages en vrai. Cela participe de créer quelque chose d'unique, d'inimitable ». Ce nouveau moving logo s'appuie sur une installation haute de 14 mètres et composée de 2000 LED, disposées en grille. « Nous sommes passés de chaine linéaire à acteur clé du digital avec myCanal. De fait, l'univers que nous proposons ici est parfaitement adapté au monde numérique. » explique Philippe Vignola. Et Olivier Degrave d'ajouter : « Cette myriade de LED n'est pas une constellation : elle est organisée, joue la géométrie. Il y a un côté un peu algorithmique dans ces LED sérialisées. Pour autant, elles ne sont pas parfaites car elles ont été placées à la main. C'est aussi cette impefection qui créée une sorte de fascination ». Le logotype de Canal+ apparaît physiquement au centre de ce dispositif. « On ne voulait pas le changer. En revanche, nous voulions le faire évoluer pour illustrer ce qu'est Canal+ aujourd'hui, à savoir une marque multifacette. Sur une face, on retrouve le logo habituel ; sur le profil, on retrouve le "Plus" seul, qui représente notre plateforme myCanal ». détaille Olivier Degrave. Symétriquement, la grille de LED habille l'intérieur du logotype, que l'on aperçoit à travers l'ouverture dessinée par le sigle « plus ». C'est de ce « plus » que s'échappe la caméra à la fin du moving logo. « D'une certaine façon, il s'agit d'une mise en abime de la profondeur de notre offre » explique Olivier Degrave. On retrouve d'ailleurs cette animation dans la signature « Seulement sur Canal+ » ainsi qu'à l'ouverture de l'application myCanal. Les coulisses d'un tournage Ce moving logo, qui aura demandé quatre mois de préparation, a été piloté en interne. « Nous nous sommes beaucoup appuyé sur les équipes artistiques et techniques de Canal+. Ce résultat a été possible car il a fallu emmener tout le monde avec nous, toutes les ressources qu'on pouvait avoir au sein du groupe. C'est la force de notre direction artistique de pouvoir créer et produire en interne » note Philippe Vignola. Une première simulation en 3D a été produite avant que ne soit lancée la fabrication du dispositif. Plusieurs sociétés ont participé ensuite à la mise en place de la performance, que ce soit Setup pour la fabrication du logo, LED AND DESIGN pour la mise en place des LED et D/LABS pour le pilotage des ampoules. « Il a fallu, tel un architecte, coordonner tous ces corps de métiers. Ça a été très compliqué, comme toujours pour une performance artistique de cette dimension, et il a fallu beaucoup de préparation pour être prêt le jour J » résume Philippe Vignola. Le tournage s'est déroulé à la Cité du Cinéma (Saint-Denis) au début de l'été, à un rythme soutenu : « Nous avons eu une journée et demie pour installer et tester le dispositif, et une journée pour tourner » explique Olivier Degrave. Et Philippe Vignola de se souvenir : « Certaines de nos équipes sont venues sur le tournage et la magie opérait déjà sur le plateau. Nous sentions que le résultat allait être à la hauteur de nos espérances ». Il reste aujourd'hui quelques traces de cette installation… dans les locaux de Canal+, où la reproduction du logo a été installée à l'accueil. « Puisqu'on avait encore le logo, autant en faire profiter ceux qui viennent nous voir » explique Olivier Degrave. « Nous avons laissé les LED à l'intérieur, toujours visibles à travers le "plus". Certains prennent des photos et les postent sur les réseaux sociaux, c'est assez amusant ». Une identité sonore en héritage La direction artistique a souhaité accompagner ce travail visuel d'une identité sonore originale. Elle a fait appel au compositeur Norbert Gilbert, qui a déjà travaillé sur l'habillage sonore de Canal+ en 2009. « Norbert Gilbert connaît très bien l'univers de Canal. Il a tout de suite compris notre envie d'installer cette magie et cette cinématographie dans notre nouvelle signature sonore » résume Philippe Vignola. Une bande-son originale qui présente toutefois des sonorités familières, avec l'utilisation du glockenspiel et d'instruments à cordes. Deux signatures sonores différentes ont été imaginées : l'une avec la voix, rappelant le premier habillage de Canal+ ; l'autre avec le « tchi-tcha », ce gimmick sonore culte apparu dans le générique Cinéma de la chaîne en 1984. Cette dernière sera diffusée exclusivement dans les salles de cinéma. « On retrouve des sonorités du passé, inscrites dans l'ADN de Canal. Nous sommes fiers de nos origines et de notre héritage, que nous réinventons en permanence » explique Philippe Vignola. Cette musique a été enregistrée à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt) avec une formation de 32 musiciens. « L'orchestre a donné une réelle dimension spatiale aux sons, ce qui créée une véritable adéquation entre la musique et le visuel » souligne Philippe Vignola. Cette bande-son a ensuite été retravaillée pour être déclinée sur une multitude de supports. « La multiplicité des formats était particulièrement complexe sur ce projet, avec des versions allant de 2 à 50 secondes. Il fallait trouver une forme d'homogénéité. Parallèlement, nous avions à produire une multitude de versions courtes où l'identification sonore devait être immédiate. D'où l'intérêt d'avoir quelqu'un comme Norbert Gilbert, qui connaît suffisamment bien l'univers sonore de Canal+ » détaille Philippe Vignola. Un nouveau kit graphique En plus de ce moving logo, la direction artistique a également entamé un travail sur l'expression graphique de la chaîne. « Il était important de penser d'une identité pour tous les supports, de fabriquer des éléments qui puissent aller sur le digital, print, dans nos films de marque ou sur les plateformes. » explique Olivier Degrave. Il a été ainsi imaginé tout un jeu graphique à partir de la typographie corporate de Canal+. « Nous gardons la Futura Canal, qui est un marqueur fort de l'identité du groupe. Et nous avons produit toute une gabarisation de l'alphabet Canal dans des carrés » détaille Olivier Degrave. Certains détails des lettres ont ainsi été isolés, découpé dans ces carrés pour produire tout un langage graphique. Chaque lettre se décline ainsi en huit formes différentes. « Ce n'est un alphabet lisible en soi, même si on devine les formes de la Futura Canal. C'est une sorte de langage codé, qui fait aussi écho au digital ». poursuit Olivier Degrave. Ces formes sont utilisées pour créer des interventions graphiques ou venir en support d'un mot, d'une phrase. « Ce langage sera avant tout utilisé pour accompagner la marque ombrelle. Nous avons d'ailleurs projeté et filmé chacune de ces formes sur notre installation de LED » précise Olivier Degrave. Une identité en devenir Ce moving logo est visible ponctuellement sur Canal+ depuis le mardi 4 novembre, à l'occasion du 36e anniversaire de la chaîne. La diffusion de ce moving logo à l'antenne restera cependant exceptionnelle : « Il est destiné avant tout pour myCanal, nos films corporate et notre film de marque » rappelle Olivier Degrave. Toutefois, l'arrivée de ce nouvel élément amorce un vaste chantier à l'échelle du groupe : « Notre priorité était de mettre en scène assez rapidement notre nouvel univers pour qu'il existe, notamment sur le digital » explique Philippe Vignola « C'est le point de départ de la construction d'une nouvelle identité visuelle sonore qui va se prolonger jusqu'en 2021 ». Découvrez ci-dessous le making-of du moving logo proposé par Canal+ Crédits Direction artistique du groupe Canal+ : Philippe Vignola et Olivier Degrave, avec Guy Joseph Aignel, Clara Dutilleul, Julien Cavret, Astrid Hughes Fabrication et installation du logo : Michel Janin et Sylvie Tassié (Setup) Montage des LED : Denis Pillod (LED AND DESIGN) Programmation des LED : Thomas Besson et Chloé Harel (D/LABS) Musique : Norbert Gilbert (Yellowshark)
Posté par Valentin Socha
@valentinsocha dans Canal+ à 07:57 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter Mardi, 30 juin 2020Municipales 2020 (2nd tour) : habillage et résultats
L'ensemble de l'équipe de lenodal s'est de nouveau mobilisée dimanche soir pour vous faire vivre les soirées électorales du 2nd tour des Municipales 2020 par le prisme de l'habillage. Une élection pour le moins inédite puisque marquée par la crise sanitaire du Covid-19 : plus de trois mois ont ainsi séparé les deux tours du scrutin (lire notre couverture du 1er tour).
TF1 / LCI Sur TF1, Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray ont accueilli les téléspectateurs vers 19h45. Si l'habillage est resté le même par rapport au 1er tour, la soirée électorale a néanmoins changé de décor : la chaîne a abandonné le foyer de la Tour TF1 pour installer sa soirée sur le plateau du JT. Rappelons que les chaînes de télévision rationalisent leurs moyens depuis le début de la crise sanitaire par mesure de sécurité (écouter à ce sujet notre dernier numéro de Lenodal Le Podcast). Le plateau a été aménagé dans sa configuration « spéciale » : les tables satellites ont ainsi été rapprochées de sorte à pouvoir accueillir plus d'invités qu'à l'accoutumée. Néanmoins, la chaîne a dû composer avec les contraintes liées à son plateau : les infographies qui s'intégraient dans le décor aperçu lors du 1er tour n'ont pu être réutilisées telles quelles. L'écran géant qui tapisse le fond du plateau a alors été mis à contribution, notamment pour le décompte final avant 20h. Comme au 1er tour, TF1 a mutualisé l'habillage de ces élections avec LCI, la chaîne info du groupe. France 2 / France 3 / Franceinfo Les chaînes de France Télévisions ont renouvelé leurs dispositifs respectifs pour ce 2nd tour, avec néanmoins quelques ajustements. Rappelons que le groupe s'est doté d'un nouvel habillage sonore et visuel pour ses soirées électorales, plus en accord avec sa charte graphique globale (voir notre article). Sur France 2, la soirée électorale s'est déroulée une fois encore sur le plateau C, qui accueille habituellement les JT de la chaîne et Télématin. La chaîne a néanmoins étendu son dispositif : une « salle résultats » a néanmoins pris place sur le plateau de La Quotidienne (France 5), installé dans un studio voisin. Guillaume Daret a présenté le dispositif numérique proposé sur franceinfo.fr depuis un écran virtuel (le « hub »), installé sur un fond vert. Valérie Astruc a annoncé les résultats en Outre-Mer depuis une table installée en bord de plateau — on notera la réutilisation du mobilier aperçu lors des soirées électorales de la chaîne en 2017. On notera également cette configuration inédite pour les duplex : le reporter sur le terrain est filmé de pied, son image projetée dans le studio virtuel ; en studio, le présentateur se tient debout, comme s'il était en face du reporter. France 3 a de nouveau proposé une soirée faisant la part belle aux antennes régionales, pour rendre compte des résultats locaux. L'antenne nationale avait, comme au 1er tour, installé sa soirée électorale dans un décor virtuel, inspiré de celui des JT nationaux. La chaîne a néanmoins rencontré quelques difficultés dans la réalisation de sa soirée, conséquences de l'attaque informatique qui a visé son site de diffusion quelques jours plus tôt. Franceinfo s'est de nouveau mobilisée pour ce 2nd tour, en proposant un dispositif globalement similaire. Les différents écrans du plateau ont été particulièrement exploités pour des séquences de décryptage : Adrien Rohard pilotait ainsi l'écran « totem » depuis son smartphone. On notera aussi l'installation de vitre en plexiglas dans la partie JT, et ce pour respecter les gestes barrière. M6 La Six a proposé une édition spéciale de son 19.45, présentée par Nathalie Renoux. La chaîne s'est appuyée sur la réalité augmentée, largement en usage dans ses éditions d'infos, pour afficher les infographies de résultats en 3D. La Chaîne Parlementaire Comme à l'accoutumée, LCP et Public Sénat ont fait antenne commune pour leur soirée électorale. BFMTV / BFM Régions Situation très particulière pour les chaînes BFMTV et BFM Régions : un mouvement social des salariés du groupe NextRadioTV a perturbé le dispositif initialement prévu. Du côté de BFMTV, la soirée électorale a été purement et simplement annulée. La chaîne a rediffusé à la place des documentaires, sans newsbar. BFM Paris n'a pas proposé de soirée en direct mais a actualisé sa boucle tout-image avec quelques infographies de résultats ; quant à BFM Grand Lille et BFM Grand Littoral, elles ont pu proposer une soirée commune en direct. Chaque antenne du groupe a repris l'habillage spécifique conçu pour le scrutin, déjà utilisé au 1er tour. CNEWS La chaîne d'information a pris l'antenne dès 17h. La chaîne a proposé de nouveau, des « points résultats » réguliers, présenté depuis un décor virtuel tout en 3D. France 24 La chaîne internationale d'information en continu a proposé une soirée électorale reprenant l'habillage aperçu au moment des Municipales 2014 : on y a retrouvé le motif de ruban ainsi que le générique, raccourci et doté d'un nouveau sonore. Retrouvez l'ensemble des vidéos des Municipales 2020 dans notre sélection :
Lenodal - couverture Municipales 2020 Article : Valentin Socha (@valentinsocha) Chargé de publication : Michaël Paperou (@mixer83) Publicateurs : Michaël Paperou (@mixer83), Bastien Luneteau (@azerty774), Gaël Petitjean, Antoine Etienne (@gryselle44) Modération forums : François-Loïc Pichard (@flpichard), Romain Colas (@RomColas) Graphisme : Valentin Socha (@valentinsocha)
Posté par Valentin Socha
@valentinsocha dans Actualité de l'habillage à 21:48 | Commentaires (0) | Rétroliens (0) Tweeter
(Page 1 de 10 sur 28 billets au total)
» Page suivante
|