France 2 a souhaité dynamiser son journal de 20h en y apportant hier soir quelques modifications graphiques et sonores, à découvrir en images et vidéos ci-dessous.
Un coming next fait son apparition à 19h48, annonçant les principaux titres du journal, dans un décor de régie (légèrement mis en scène).
Le journal débute par l'image du jour, un nouveau module de 15 secondes où David Pujadas annonce l'image marquante de l'édition. L'image s'enchaine ensuite avec un générique rallongé de 3 secondes où une voix off annonce, à l'américaine, "le journal de 20 heures, David Pujadas".
Le bed - la musique diffusée en fond sonore pendant les titres - a également été modifiée, mais pas le bed du générique de fin.
Un synthé s'affiche désormais en permanence en bas de l'écran pendant le dossier de l'édition.
Enfin, on remarquera que le logo de France 2 en bas à droite de l'image est désormais animé. Le logo "2" alterne avec un logo "20 heures" toutes les 4 secondes. Peut-être trop rapide, puisque le logo "2" est redevenu fixe au bout de 7 minutes.
Le reste de l'habillage (logo 20h, synthés, décor...) reste inchangé. Il faudra sans doute plusieurs jours pour que l'ensemble de ces modifications soient confirmées ou peaufinées à l'antenne.
Après les perturbations survenues dimanche dernier, de nouvelles menaces de grève planaient sur la soirée électorale de France 2 pour le second tour des élections municipales. Mais cette soirée aura vraissemblablement bien lieu.
En effet, une déclaration de la direction de France Télévisions, relayée par de nombreux médias, indique aujourd'hui que le préavis de grève de la CGC aurait été déposé... avec un jour de retard. Il serait donc juridiquement nul et les salariés ne pourront cesser le travail dimanche.
Alors que le suspense autour d'une possible annulation de la soirée électorale de dimanche dernier nous aura, ici même, tenus en haleine une bonne partie de la journée... la CGC remet ça !
Selon le site Écrans du journal Libération, le syndicat a déposé un préavis de grève pour dimanche 16 mars, alors que des discussions doivent s'ouvrir avec la direction de France Télévisions. En cause, toujours les "chantiers" lancés par le président Patrick de Carolis et qui menaceraient, selon les salariés, les conventions collectives voire des emplois au sein du groupe public.
Notons que, dimanche dernier, France 2 s'est classée troisième des audiences derrière TF1 et France 3 (3,5M téléspectateurs contre plus de 5M pour les deux autres). Affaire à suivre... D'autres actions sont d'ores et déjà annoncées pour jeudi.